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Hier, Ă  l'occasion de la JournĂ©e de commĂ©moration de l'abolition de l'esclavage, les deux prĂ©sidents de la RĂ©publique, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont assistĂ© Ă  l'inauguration d'un monument dans les jardins du Luxembourg. Les mĂ©dias n'ont retenu de cette journĂ©e que "la complicitĂ© entre les deux prĂ©sidents, et leur bonne humeur" !Pourtant au moment oĂč la cĂ©rĂ©monie dĂ©butait avec un chant rĂ©volutionnaire de 1794, La LibertĂ© des nĂšgres, dans la foule des anonymes, relĂ©guĂ©e bien loin des officiels des cris fusaient de toute part " C'est un scandale, c'est NOUS les descendants, c'est nous les descendants..."" On est des chiens !"" Y'a que des blancs !"" Les blancs d'un cĂŽtĂ©, les noirs de l'autre..."" On ne se fait pas respecter !"Un peu plus loin un homme dialogue fermement avec un agent de sĂ©curitĂ© " Cette commĂ©moration, c'est fait pour nous mettre en colĂšre."L'agent de sĂ©curitĂ© lui lance "Taisez-vous!"Et l'homme d'exploser " On s'est tu pendant trĂšs longtemps, si on se tait encore aujourd'hui, personne ne saura qu'on est en colĂšre, c'est un scandale..."Une fois encore, on aura pu assister Ă  cette nĂ©gation de la population noire qui vit en France. Hier, il y avait le cercle des officiels, des parlementaires et des cĂ©lĂ©britĂ©s en trĂšs grande majoritĂ© des blancs. Un comble tout de mĂȘme pour cĂ©lĂ©brer l'abolition de l'esclavage. Puis il y avait le reste du monde, et lĂ , comme par hasard, une grande majoritĂ© de un vĂ©ritable scandale. Mais, hier soir Ă  la tĂ©lĂ©vision, cette honteuse discrimination fut occultĂ©e par "les deux prĂ©sidents souriants et mĂȘmes complices"...
Laguerre franco-prussienne de 1870 aura été un désastre et marqué la fin du Second Empire. Mais au sein de cette débùcle, on retiendra comme toujours

Le Monde Afrique Le blockbuster Black Panther » agrĂšge des rĂ©fĂ©rences Ă  de multiples cultures du continent, tout en s’inscrivant dans une esthĂ©tique afrofuturiste. PubliĂ© le 28 fĂ©vrier 2018 Ă  16h30 - Mis Ă  jour le 28 fĂ©vrier 2018 Ă  16h57 Temps de Lecture 17 min. Tribune. En janvier, le prĂ©sident amĂ©ricain, Donald Trump, a une fois de plus choquĂ© l’opinion internationale en qualifiant HaĂŻti et les Etats africains de shithole countries » – littĂ©ralement pays trous Ă  merde ». Un mois aprĂšs nous arrive, toujours des États-Unis, le blockbuster Black Panther, dont la majeure partie de l’action se situe dans le royaume fictif de Wakanda. Un pays-trou Ă  merde » de plus ? Non, plutĂŽt une vĂ©ritable mine d’or. Ou plus exactement de vibranium, minerai imaginaire et prĂ©cieux capable d’absorber les vibrations environnantes. Le dernier roi du Wakanda, T’Chaka, en a vendu de petites quantitĂ©s pour financer l’éducation et le dĂ©veloppement de son pays, prĂ©sentĂ© dans le film comme la nation la plus avancĂ©e technologiquement au monde. Lire aussi Black Panther » l’Afrique a enfin son super-hĂ©ros sur grand Ă©cran RĂ©alisĂ© par l’Afro-AmĂ©ricain Ryan Coogler, Black Panther est adaptĂ© d’un comic créé par les AmĂ©ricains blancs Stan Lee et Jack Kirby en 1966, qui dĂ©peint les aventures du jeune T’Challa, fils de T’Chaka, prince du Wakanda et premier super-hĂ©ros d’origine africaine. Des changements considĂ©rables – au script comme Ă  l’esthĂ©tique – ont Ă©tĂ© apportĂ©s par l’équipe de Coogler pour faire de Black Panther la premiĂšre superproduction afrofuturiste. Celle-ci dĂ©peint, Ă  travers Wakanda, son roi, ses sujets et son organisation politico-religieuse, une Afrique en miniature non plus prĂ©sentĂ©e comme archaĂŻque et sous assistance, mais comme une nation alliant harmonieusement technologie de pointe et identitĂ©s africaines assumĂ©es. Impressions libres depuis la salle bondĂ©e et survoltĂ©e d’un cinĂ©ma d’Ibadan, dans le sud-ouest du Nigeria. Loin du misĂ©rabilisme habituel A Ibadan, le public s’est rendu en masse aux premiĂšres projections de Black Panther. Le dernier blockbuster des studios Marvel promet en effet pour la premiĂšre fois de montrer Ă  l’écran un super-hĂ©ros noir et africain, rĂ©gnant sur un royaume alliant tradition et technologie, bien loin de l’imagerie misĂ©rabiliste habituelle concernant l’Afrique subsaharienne, particuliĂšrement dans les films d’action amĂ©ricains. Le premier film de science-fiction Ă  gros budget basĂ© en Afrique, District 9, du Sud-Afro-Canadien Neill Blomkamp 2009, dĂ©crivant l’échouage d’un vaisseau extraterrestre au-dessus de Johannesburg, avait profondĂ©ment blessĂ© les sensibilitĂ©s africaines, et tout particuliĂšrement nigĂ©rianes. Les NigĂ©rians y Ă©taient dĂ©peints comme des trafiquants d’armes, de drogues et d’ĂȘtres humains Ă  des fins de prostitution, mais aussi comme des cannibales. Le film avait provoquĂ© l’ire de la diaspora nigĂ©riane et avait Ă©tĂ© interdit Ă  la projection dans le pays. C’est donc avec un grand enthousiasme que les spectateurs nigĂ©rians attendaient l’arrivĂ©e sur leurs Ă©crans de Black Panther. DĂšs les premiĂšres scĂšnes du film, des exclamations, rires, flashs de tĂ©lĂ©phones portables et amorces de dĂ©bats Ă©clatent et vont se poursuivre pendant toute la projection. Les spectateurs nigĂ©rians semblent surtout rĂ©actifs Ă  la reprĂ©sentation qui est donnĂ©e de leur continent, voire de leur pays, Ă  travers Wakanda et ses habitants. Des rires et des cris de joie se font entendre, par exemple, durant la mise en scĂšne du sauvetage des filles de Chibok, lycĂ©ennes enlevĂ©es en 2014 et maintenues en captivitĂ© pendant un temps dans la forĂȘt de Sambisa, bastion du groupe djihadiste Boko Haram, dans le nord-est du pays. Lire aussi Black Panther » le premier super-hĂ©ros noir reprend du pouvoir dans la pop culture amĂ©ricaine Les emprunts et rĂ©fĂ©rences africaines dans Black Panther ne se limitent pas pour autant au Nigeria. Le film rĂ©ussit en effet le tour de force de recrĂ©er Ă  l’échelle du Wakanda une Afrique en miniature », pour reprendre l’expression consacrĂ©e pour dĂ©signer le Cameroun, faite d’un assemblage hĂ©tĂ©roclite de paysages, de costumes, de symboles, mais aussi de traits politiques et religieux. En collaboration avec Hannah Beachler, production designer, Ryan Coogler parvient Ă  crĂ©er un royaume dont les paysages Ă©voquent autant l’Afrique de l’Est, notamment le Rwanda ou le Kenya, par ses savanes de piĂ©mont propices Ă  l’élevage du bĂ©tail, que des pays d’Afrique centrale ou du golfe de GuinĂ©e, par l’écosystĂšme tropical dans lequel semble s’ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e la capitale du Wakanda. Le travail sur les costumes et les ornements corporels est Ă©galement un savant mĂ©lange de rĂ©fĂ©rences empruntĂ©es Ă  l’ensemble du continent. RĂ©alisĂ© par Ruth E. Carter, il pioche dans le rĂ©pertoire vestimentaire dit traditionnel » de nombreux groupes africains. Cet Ă©clectisme frĂŽle parfois le folklore, quand on sait que nombre de ces attributs ne sont plus portĂ©s aujourd’hui qu’en des occasions festives ou de reprĂ©sentation, ou plus malheureusement Ă  des fins touristiques. La coiffe de la reine et mĂšre de T’Challa s’inspire de celles portĂ©es lors de mariages zulu en Afrique du Sud. Les costumes de la garde fĂ©minine du roi sont constituĂ©s d’un assemblage de rĂ©fĂ©rences turkana et massaĂŻ du Kenya, pour la couleur rouge et les parures de perles colorĂ©es, et ndĂ©bĂ©lĂ© d’Afrique du Sud pour l’empilement d’anneaux dorĂ©s autour du cou. T’Challa et son pĂšre, T’Chaka, portent des tissus kente du Ghana. Une vieille conseillĂšre au trĂŽne est parĂ©e d’un turban et de bijoux touareg, tandis qu’une autre a les tresses et la peau couvertes de glaise rouge dans le style himba de Namibie. Les Ă©leveurs de rhinocĂ©ros portent des couvertures basotho du Lesotho ornĂ©es de symboles rappelant l’écriture nsibidi des Ejagham du Nigeria. Des danseurs sont vĂȘtus de jupes de fibres roses et de masques dogon du Mali. La volontĂ© de prĂ©senter une sociĂ©tĂ© n’ayant jamais Ă©tĂ© colonisĂ©e peut expliquer l’absence Ă©tonnante des pagnes wax, d’origine hollandaise. Cette sĂ©lection de certains attributs vestimentaires typiquement africains » au dĂ©triment d’autres peut toutefois sembler arbitraire, quand on connaĂźt l’intensitĂ© avec laquelle le pagne, par exemple, a pĂ©nĂ©trĂ© depuis des dĂ©cennies les habitudes vestimentaires comme les collections des grands crĂ©ateurs du continent, tandis que les perles des parures massaĂŻ et les couvertures rouges si prisĂ©es des touristes viennent pour les premiĂšres de RĂ©publique tchĂšque et pour les secondes d’Ecosse. Prééminence des rĂ©fĂ©rences sud-africaines Ryan Coogler et son Ă©quipe ont aussi fait le choix, somme toute assez radical dans le contexte cinĂ©matographique actuel, de faire s’exprimer leurs hĂ©ros soit en anglais avec des accents africains marquĂ©s, soit en isiXhosa, l’une des onze langues officielles sud-africaines. Le symbole est fort et le pari osĂ©, surtout pour les acteurs non locuteurs de cette langue Ă  clics » relativement complexe Ă  maĂźtriser. C’est aussi une fiertĂ© pour ses nombreux locuteurs de la voir mise en avant sur les Ă©crans du monde entier et une consolation pour certains d’entre eux, Ă©chaudĂ©s par le rĂ©cent Inxeba, du Sud-Africain blanc John Trengove, sorti tout rĂ©cemment sur les Ă©crans sud-africains et accusĂ© de rĂ©vĂ©ler les secrets du rite d’initiation xhosa ukwaluka. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Les InitiĂ©s », le film d’un double tabou en Afrique du Sud C’est Ă©galement l’accent sud-africain qui domine lorsque les hĂ©ros du film s’expriment en anglais. Les spectateurs nigĂ©rians ont nĂ©anmoins eu la grande joie de reconnaĂźtre un fort accent igbo dans la bouche de M’Baku, chef des montagnards jabari, pourtant jouĂ© par Winston Duke, originaire de TrinitĂ©-et-Tobago. Les acteurs africains, comme la KĂ©nyane Lupita Nyong’o, l’AmĂ©ricano-ZimbabwĂ©enne Danai Gurira ou le Britannique d’origine ougandaise John Kaluuya, ont quant Ă  eux choisi de mettre en avant l’accent de leur pays d’origine. C’est en tout cas un premier renversement intĂ©ressant proposĂ© par le film, notamment pour le public du Nigeria, oĂč il est du plus grand chic de prendre un accent britannique ou amĂ©ricain quand on s’exprime en anglais. La prééminence des rĂ©fĂ©rences sud-africaines vient aussi trĂšs certainement du fait que le rĂ©alisateur a choisi de se rendre en Afrique du Sud pour aller chercher sur le continent » les Ă©lĂ©ments africains » lui manquant en tant qu’Afro-AmĂ©ricain natif d’Oakland. Ici encore, l’apprĂ©hension d’un continent entier par un seul pays peut paraĂźtre trĂšs rĂ©ductrice. C’est aussi sous cet angle que l’on peut ĂȘtre tentĂ© de lire l’organisation sociopolitique et religieuse du Wakanda, structurĂ©e en tribus » sous l’autoritĂ© d’un roi, intronisĂ© au moyen d’un rituel jugĂ© simpliste par certains spectateurs nigĂ©rians. Il n’empĂȘche que, armĂ© d’une vĂ©ritable volontĂ©, mĂȘme un peu naĂŻve, de revaloriser l’es identitĂ©s et cultures africaines, Ryan Coogler rĂ©ussi Ă  maintes reprises – parfois peut-ĂȘtre par hasard – Ă  tomber juste. L’intronisation du nouveau roi du Wakanda, par exemple, comporte une phase de mort symbolique propre Ă  de nombreux rites d’intronisation dans les anciennes royautĂ©s africaines et plus largement Ă  la plupart des rites de passage. Le culte aux morts illustres ancestralisĂ©s se retrouve Ă©galement Ă  travers tout le continent. Enfin et surtout, la figure du roi PanthĂšre, dotĂ© de pouvoirs surnaturels permettant d’assurer la pĂ©rennitĂ© de son royaume, rappelle fortement les systĂšmes politico-religieux dits de royautĂ©s sacrĂ©es, ayant existĂ© jusqu’à rĂ©cemment dans de nombreux espaces africains. Des processus d’assimilation de certains rois aux panthĂšres ont aussi effectivement existĂ©, par exemple en pays mofu et guiziga, dans l’extrĂȘme nord du Cameroun. Toute panthĂšre capturĂ©e sur les terres du royaume se devait d’ĂȘtre remise Ă  son prince, qui en consommait les yeux et la langue afin d’ingĂ©rer la puissance sauvage » de l’animal et se trouvait ainsi renforcĂ© dans sa posture de roi sacrĂ©, pivot de l’harmonie et de la reproduction du royaume. Lire aussi DerriĂšre le pays imaginaire de Black Panther », une langue sud-africaine bien rĂ©elle Il n’est pas certain que Ryan Coogler et son Ă©quipe aient pris connaissance de ces donnĂ©es historiques, politiques et religieuses pour rĂ©aliser leur Afrique en miniature. Celle-ci est issue d’un mĂ©lange plus complexe qu’il n’y paraĂźt de rĂ©alitĂ© et de fantasme, s’adressant Ă  la fois Ă  des Afro-AmĂ©ricains en quĂȘte de racines et Ă  des Africains d’origines diverses en quĂȘte de reconnaissance. La forte dimension afrofuturiste du film permet toutefois de dĂ©passer cette tendance au panafricanisme hollywoodien. Black Panther Ă©vite ainsi l’essentialisme et la caricature en inscrivant le Wakanda dans un avenir imaginaire oĂč les perspectives sont renversĂ©es, oĂč le low-tech se rĂ©vĂšle high-tech et oĂč les primitifs » s’avĂšrent Ă©voluĂ©s ». PremiĂšre superproduction afrofuturiste Black Panther peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme la premiĂšre superproduction afrofuturiste de l’histoire. L’afrofuturisme Ă©merge comme mouvement culturel et esthĂ©tique littĂ©rature, musique, arts plastiques et visuels, mode dans la seconde partie du XXe siĂšcle. Selon Achille Mbembe, il combine science-fiction, techno-culture, rĂ©alisme magique et cosmologies non europĂ©ennes, dans le but d’interroger le passĂ© des peuples dits de couleur et leur condition dans le prĂ©sent » et dans le futur. Tandis que la vogue afrofuturiste s’est progressivement diffusĂ©e aux Etats-Unis via des musiciens plus grand public comme Erikah Badu, Missy Elliot, Janelle Monae ou encore plus rĂ©cemment Kendrick Lamar, elle s’est aussi Ă©tendue ces derniĂšres annĂ©es au continent africain. L’afrofuturisme a Ă©tĂ© adoptĂ© par les artistes africains aussi bien dans la mode, avec les crĂ©ations de la SĂ©nĂ©galaise Selly Raby Kane par exemple, que dans les arts visuels, avec des artistes comme Lina Iris Viktor, David Alabo ou Milumbe Haimbe. Les artistes nigĂ©rians ou des diasporas nigĂ©rianes ne sont pas en reste, notamment dans le domaine du comic book, avec par exemple l’équipe trĂšs dynamique de The Comic Republic, productrice de nombreux super-hĂ©ros. Peu Ă©tonnant que tous vivent leurs aventures Ă  Lagos, capitale Ă©conomique du Nigeria, qui prĂ©sente elle-mĂȘme une forte esthĂ©tique futuriste. C’est aussi pourquoi la romanciĂšre amĂ©ricano-nigĂ©riane Nnedi Okorafor, figure de proue de l’afrofuturisme africain », l’a choisi comme dĂ©cor, voire personnage, de son roman Lagoon, rĂ©digĂ© en rĂ©ponse Ă  District 9 et mettant en scĂšne des extraterrestres atterrissant cette fois Ă  Lagos. Sa renommĂ©e internationale s’est Ă©tendue depuis que les droits de son roman Qui a peur de la mort ? ont Ă©tĂ© rachetĂ©s par le producteur de Game of Thrones pour devenir la prochaine sĂ©rie Ă  succĂšs de la chaĂźne HBO. Elle martĂšle aussi Ă  qui veut l’entendre que l’afrofuturisme trouve ses origines en Afrique et doit de ce fait y revenir. Black Panther et son esthĂ©tique afrofuturiste arrivent donc sur un sol amĂ©ricain, mais aussi africain, dĂ©jĂ  largement labourĂ© pour que le mĂ©lange prenne et que le public lui fasse un accueil chaleureux. Le personnage le plus emblĂ©matique en la matiĂšre est certainement celui de Shuri, petite sƓur de T’Challa, chargĂ©e du dĂ©veloppement technologique du royaume et des Ă©quipements de son grand frĂšre. De petites touches afrofuturistes ont Ă©galement Ă©tĂ© apportĂ©es Ă  la plupart des autres personnages, Ă  l’instar de la coiffe de la reine mĂšre d’inspiration zulu, rĂ©alisĂ©e avec une imprimante 3D. Ce mĂ©lange des genres permet aussi au spectateur de faire le lien avec toute l’esthĂ©tique futuriste classique des films de super-hĂ©ros Marvel avec Ă©quipement informatique de pointe, armes laser, appareils volants de l’ordre du vaisseau spatial et consorts. Lire aussi A Abidjan, l’acteur Isaach de BankolĂ© en VRP de Black Panther » Un mot doit ĂȘtre Ă©galement dit de la capitale du Wakanda, Birnin Zana, cachĂ©e au reste du monde au cƓur d’un royaume Ă  l’apparence plutĂŽt rurale. Celle-ci a pu ĂȘtre comparĂ©e Ă  la Chocolate City » ultime, qualificatif dĂ©signant une ville oĂč les Afro-AmĂ©ricains reprĂ©sentent la majoritĂ© des habitants et sont les leaders politiques et Ă©conomiques. Aux yeux des spectateurs, c’est surtout un extraordinaire mĂ©lange de rĂ©fĂ©rences africaines relativement idĂ©alisĂ©es, car assez dĂ©connectĂ©es des rĂ©alitĂ©s des grandes villes du continent, et d’élĂ©ments futuristes alliant organique et minĂ©ral. Venant du Nigeria encore, un modĂšle similaire de citĂ© africaine high-tech et vĂ©gĂ©tale avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© proposĂ© par l’architecte et artiste Olalekan Jeyifous. Dans Shanty Megastructures, celui-ci imagine la Lagos du futur comme un assemblage de real estates et de bidonvilles verticaux recouverts en partie par la vĂ©gĂ©tation. Si le rĂ©sultat est bien moins policĂ© et plus dĂ©crĂ©pit que la Birnin Zana du Wakanda, elle a le mĂ©rite d’ĂȘtre plus proche du paysage actuel de la capitale Ă©conomique nigĂ©riane, mais aussi de faire apparaĂźtre les inĂ©galitĂ©s dans les modes de rĂ©sidence des Lagosiens ; inĂ©galitĂ©s curieusement absentes dans les images de la capitale du Wakanda. Black Panther joue aussi avec les stĂ©rĂ©otypes des spectateurs. Les supposĂ©s primitifs se retrouvent Ă  la pointe du dĂ©veloppement technologique mondial et leur culture matĂ©rielle en apparence rudimentaire se rĂ©vĂšle composĂ©e d’élĂ©ments high-tech. Un pieu de mĂ©tal sur un manche en bois sculptĂ©, identifiĂ© comme un outil fula du XVIIIe siĂšcle par des conservateurs britanniques, se rĂ©vĂšle ĂȘtre une arme de pointe wakanda en vibranium. Les couvertures basotho des Ă©leveurs de rhinocĂ©ros, gardiens des frontiĂšres du royaume, se transforment en boucliers laser au moment du combat. Dans ce contexte, le maintien d’une culture matĂ©rielle simple dans l’habitat et le quotidien peut ĂȘtre certes vue comme une volontĂ© de dissimulation aux yeux du monde de l’avancĂ©e du Wakanda, mais aussi comme un choix dĂ©libĂ©rĂ©, en phase encore avec des esthĂ©tiques et identitĂ©s africaines. Comme le remarque avec dĂ©dain la cheffe de la garde royale fĂ©minine lors d’une Ă©pique course-poursuite Ă  Busan, en CorĂ©e du Sud, les simples armes Ă  feu des vilains occidentaux apparaissent dĂšs lors so primitive ». Un film post-colonial ? Cette dynamique du renversement permet aussi au film d’aborder une sĂ©rie de questions vĂ©ritablement post-coloniales. Il s’agit par exemple de la lĂ©gitimitĂ© des collections d’objets africains dans les musĂ©es occidentaux, constituĂ©es essentiellement durant la pĂ©riode coloniale, et des dĂ©bats actuels sur la nĂ©cessitĂ© d’une restitution de ces Ɠuvres Ă  leurs pays d’origine. C’est aussi la remise en question de l’hĂ©gĂ©monie des codes esthĂ©tiques occidentaux, Ă  travers cette scĂšne hilarante oĂč la cheffe de la garde royale se retrouve affublĂ©e d’une perruque synthĂ©tique pour ne pas ĂȘtre reconnue, avant de s’en dĂ©barrasser en la jetant Ă  la tĂȘte d’un assaillant quelques minutes plus tard. C’est enfin plus largement la question de la capacitĂ© de l’Afrique Ă  s’absoudre des relations d’assistance, et du coup de dĂ©pendance, avec les pays occidentaux et Ă  s’aider elle-mĂȘme, exprimĂ©e par exemple dans l’intervention auprĂšs des filles de Chibok enlevĂ©es par Boko Haram. Ces questions sont toutefois beaucoup plus survolĂ©es que vĂ©ritablement traitĂ©es et trouvent surtout des rĂ©ponses toujours trĂšs consensuelles, incarnĂ©es par exemple par l’agent de la CIA blanc et amĂ©ricain emmenĂ© Ă  Wakanda pour ĂȘtre soignĂ©, et qui se retrouve Ă  combattre auprĂšs de T’Challa contre l’autre prĂ©tendant au trĂŽne, Erik Killmonger, censĂ© reprĂ©senter une posture beaucoup plus radicale mais prĂ©sentĂ©e dans le film comme erronĂ©e et dangereuse. Lire aussi Black Panther » des tweets racistes deviennent la risĂ©e des rĂ©seaux sociaux Certains spectateurs ont de ce fait Ă©tĂ© déçus par la position somme toute assez tiĂšde de Black Panther vis-Ă -vis des dĂ©bats autour de la condition des populations africaines et afro-descendantes, notamment aux Etats-Unis. Avec un titre comme Black Panther et de nombreux hommages dans le film au parti afro-amĂ©ricain du mĂȘme nom l’affiche du film, par exemple, prĂ©sentant le roi T’Challa sur son trĂŽne, Ă©voque directement une cĂ©lĂšbre photo de Huey P. Newton, fondateur des Black Panthers, dans une posture similaire, les attentes Ă©taient en effet importantes. Mais Black Panther reste un blockbuster hollywoodien, tenu Ă  une posture consensuelle pour faire un maximum d’entrĂ©es. On peut certes retrouver dans l’affrontement entre l’Africain T’Challa, tenant jusqu’à l’issue du film d’une posture non violente mais aussi d’un certain isolationnisme pour mieux protĂ©ger son pays, et l’Afro-AmĂ©ricain Erik Killmonger, partisan de l’armement des populations africaines et afro-descendantes par le Wakanda pour se dĂ©fendre, voire conquĂ©rir le monde, l’évocation de grandes tendances idĂ©ologiques ayant traversĂ© les luttes pour les droits civiques aux Etats-Unis. Mais celles-ci restent brossĂ©es Ă  grands traits de façon relativement simpliste et, surtout, trouvent une issue trop conservatrice pour certains spectateurs. La condamnation d’Erik Killmonger par la mise en avant de sa violence peut paraĂźtre ainsi assez injuste, surtout en regard de la rĂ©habilitation de l’agent de la CIA surpris d’abord Ă  vouloir trafiquer une arme du Wakanda pour les Etats-Unis, puis finissant par servir d’intermĂ©diaire au roi T’Challa pour accĂ©der Ă  la tribune des Nations unies. Aussi, vues du Nigeria, ces problĂ©matiques semblent trĂšs amĂ©ricaines et parlent assez peu aux spectateurs, plus prĂ©occupĂ©s par les conflits internes au pays, comme la recrudescence actuelle des affrontements entre Ă©leveurs et agriculteurs dans plusieurs de ses Etats. Black Panther ne peut ĂȘtre donc considĂ©rĂ© comme un film vĂ©ritablement militant, dans le sillage du parti dont il porte le nom. NĂ©anmoins, il reprĂ©sente une avancĂ©e considĂ©rable dans la reprĂ©sentation des individus et des cultures noires, notamment africaines, dans l’industrie globalisĂ©e du divertissement. Il poursuit ainsi, avec une ampleur jusqu’ici jamais Ă©galĂ©e, le processus de renversement des perspectives entamĂ© depuis plusieurs dĂ©cennies par les multiples acteurs d’une pensĂ©e-monde noire et africaine du passĂ©, du prĂ©sent mais aussi du futur. Son carton au box-office mondial et son accueil enthousiaste par les publics du monde entier, quelles que soient leur couleur de peau ou leurs origines, en fait un jalon majeur dans le long processus de reconnaissance de la valeur des identitĂ©s, des cultures et des histoires noires et africaines. Par Emilie Guitard, chercheuse en anthropologie sociale, directrice adjointe de l’Institut français de recherche en Afrique Nigeria, et Laure Assaf, chercheuse en anthropologie Ă  l’Ecole des hautes Ă©tudes en sciences sociales. Cet article a d’abord Ă©tĂ© publiĂ© sur le site The Conversation, en collaboration avec le blog de la revue Terrain. Emilie Guitard, Laure Assaf et Emilie Guitard et Laure Assaf

Cest en Afrique que l'on a retrouvĂ© les restes des plus anciens hominidĂ©s. En Afrique du Sud, les grottes de Sterkfontein, Swartkrans, Kromdraai parmi 12 principaux sites archĂ©ologiques qui couvrent une superficie de 47 000 Ha ainsi que d'autre provinces du Gautberg et du Nord-Ouest ont livrĂ© plus de 950 restes fossilisĂ©s d'honinidĂ©s. REPORTAGE ET VIDEO ‱ Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont assistĂ© ensemble dans les Jardins du Luxembourg, Ă  Paris, Ă  l'inauguration d'un monument Ă  l'occasion de la JournĂ©e de commĂ©moration de l'abolition de l'esclavage ‱ Dans la foule des speJeudi 10 mai 2007, en fin de matinĂ©e, le jardin du Luxembourg est noir de monde. Tous attendent Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy qui, cĂŽte Ă  cĂŽte en public pour la premiĂšre fois depuis le 6 mai, commĂ©morent l’abolition de l’ le perimĂštre est Ă  l’annĂ©e derniĂšre, il n’y a pas d’estrade ni de chaises. A l’arrivĂ©e de Jacques Chirac et de son successeur Nicolas Sarkozy, un tonnerre d’applaudissements. Tous deux apparaissent souriants et mĂȘme pĂ©rimĂštres distincts entourent la scĂšne». Le premier est dĂ©diĂ© aux parlementaires et aux cĂ©lĂ©britĂ©s. Le second est rĂ©servĂ© aux possesseur d'une carte d'invitation. Le troisiĂšme regroupe le reste du cĂ©rĂ©monie s'ouvre avec La libertĂ© des nĂšgres, un chant rĂ©volutionnaire de 1794.C'est un scandale, c'est NOUS les descendants, c'est nous les descendants » scande une femme qui n'apprĂ©cie pas d'ĂȘtre mise Ă  l'Ă©cart de l'Ă©vĂšnement, derriĂšre les cĂ©lĂ©britĂ©s. On la fera taire en la laissant groupe de personnes commence Ă  crier, l'Ă©vĂ©nement tourne au rĂšglement de comptes sur un Ă©lan de revendication. On est des chiens!», y a que des blancs!», les blancs d'un cĂŽtĂ©, les noirs de l'autre»,on ne se fait pas respecter!», les phrases homme s'explique avec un agent de sĂ©curitĂ© Cette commĂ©moration, c'est fait pour nous mettre en colĂšre».Taisez-vous» lui rĂ©torque l'agent. On s'est tu pendant trĂšs longtemps, si on se tait encore aujourd'hui, personne ne saura qu'on est en colĂšre, c'est scandaleux!!!»Non loin de lĂ , une Antillaise prend part au dĂ©bat. Ben on n'a qu'Ă  boycotter cette cĂ©rĂ©monie, l'an prochain, quand on va recevoir l'invitation, on leur renvoie. C'est la fĂȘte de l'outre-mer, mais l'outre-mer est de l'autre cĂŽtĂ©!»La chanson en fond sonore vient renforcer le sentiment d'injustice, les paroles [
] construire ensemble», font rĂ©agir un homme construire ensemble? on est oĂč ensemble? c'est scandaleux!» rĂ©pĂšte-t-il. On est Ă  l'Ă©cart mĂȘme de notre histoire».Pour calmer la foule, un des agents de sĂ©curitĂ© du prĂ©sident Chirac vient s'excuser de la part des responsables de l'organisation. Selon la version officielle, cette organisation a Ă©tĂ© mise en place pour des raisons de sĂ©curité», la version officieuse, celle qu'on entend Ă  tout va, est d'Ă©carter les vrais protagonistes de cette Ă©vĂšnement».C'est des vendus, je vais aller travailler, je m'en vais. Je vais aller travailler plus pour gagner plus, tiens !» profĂšre une femme, déçue de n'avoir pu voir le spectacle. Elle avait pris sa matinĂ©e pour l' prĂ©sident sortant et le prĂ©sident Ă©lu s’en vont, dans un bain de foule.

Lesharkis et leurs descendants reprĂ©senteraient en 2012 entre 500 000 et 800 000 personnes en France. Les prĂ©sidents français, Ă  partir de Jacques Chirac, s’expriment publiquement sur l’abandon des harkis par la France. Abdelaziz Bouteflika affirme en 2005 que les enfants des harkis ne sont pas responsables des actes de leurs parents ; des lois

Chant de la cavalerie d'Afrique les trompettes d'AĂŻda ✕ C'est nous Les descendants des rĂ©giments d'Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et dĂ©fenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant Sans rĂ©pit leurs fiers coursiers. Toujours prĂȘts Ă  servir À vaincre ou Ă  mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie. Trompettes Au garde Ă  vous, sonnez, Sonnez Ă  l'Ă©tendard Et que fiĂšrement dans le ciel Montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met Ă  chacun un peu d'air du pays Au fond du cƓur. C'est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies À la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelĂ©s de Taza, de Ksar’ Souk, de Midelt L’élan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois couleursC’est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la nous referons gaiement flotter nos Ă©tendards Et suivrons partout hardiment l’éclat des trois couleurs Ensemble nous reprendrons demain le chemin du dĂ©part Et pour le pays serons prĂȘts Ă  lutter sans nulle peurC’est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la toujours devant, toujours la tĂȘte haute Nous serons prĂ©sents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L’ennemi nous trouvera le cƓur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos hĂ©ros ✕Last edited by Floppylou on Tue, 02/04/2019 - 0853
\n \nc est nous les descendants des régiments d afrique
AuxdĂ©buts de la conquĂȘte, l'ArmĂ©e française d'Afrique ne cessa d'Ă©tablir des parallĂšles avec Yexercitus Africae, dans laquelle elle voyait d'abord l'exemple d'une rĂ©ussite guerriĂšre. L'armĂ©e romaine apparaĂźt comme le modĂšle de conduite des affaires militaires, Ă  l'aune duquel les manƓuvres, l'emplacement des garnisons, les
Imprimer DĂ©tails CrĂ©ation 13 fĂ©vrier 2010 Écrit par INous sommes descendants des fiers dragonsDe l'ImpĂ©ratrice, nos escadronsvainqueurs Ă  Austerlitz, A IĂ©na, La MoskovaOnt fait l'impossible et vont encore bien au-delĂ IIComme notre griffonTour Ă  tour aigle et lionNous sommes soldats du ciel et de la terreParachutiste un soirCommando le lendemainLes armes Ă  la main pour suivre notre destinNous irons nous battre un jourPour l'honneur et pour l'amourDe la libertĂ© de la patrieIIICes charges que l'on empoigneDeviennent nos compagnesQuand nous partons la nuit vers l'inconnuDisparaĂźtre dans les boisLa mission faisant foiDans la pluie, le vent, nous restons Ă  l'affĂ»tC'est ça notre destinC'est de vivre en clandestinSilence, discrĂ©tion, c'est notre but Auteur ...Compositeur ...Origines ... Cest nous les descendants Des rĂ©giments d'Afrique, Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et dĂ©fenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant

Ils ont Ă©tĂ© 500 000 combattants Ă  ĂȘtre mobilisĂ©s, dans toute l’Afrique, pour libĂ©rer l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. 75 ans plus tard, la France essaie d’encourager ses maires Ă  leur rendre hommage en donnant leurs noms Ă  une rue, une place ou une Ă©cole. Ils n’avaient jamais vu la France. Ils se sont engagĂ©s sans une seconde d’hĂ©sitation pour dĂ©fendre leur pays, un pays qu’ils ne connaissaient pas, le nĂŽtre. [
] Ils sont pour nous une fiertĂ©. Ils sont nos libĂ©rateurs, ils sont nos frĂšres morts pour la France. » Le 20 janvier dernier, Jean-Paul Joseph, le maire de Bandol, rendait ainsi hommage Ă  cinq combattants africains qui sont tombĂ©s en aoĂ»t 1944 pour libĂ©rer la petite ville du Var sud de la France. DĂ©sormais, la Place de la libertĂ© » s’appelle la Place des libĂ©rateurs africains ». De ces hommes, la mĂ©moire ne gardait que quatre noms s’effaçant peu Ă  peu sur un monument aux morts. Elle en avait mĂȘme oubliĂ© un. Les habitants de Bandol ne connaissaient rien d’eux. On se souvient aujourd’hui qu’Ali Fattani, tuĂ© par un Ă©clat d’obus, avait une femme qui s’appelait Halima. On se souvient que le pĂšre de Mohamed Dahel Ă©tait cultivateur en AlgĂ©rie. On se souvient que Jean-Édouard Seffar Ă©tait un canonnier calme et courageux ». On se souvient qu’Albert Banuls tentait d’ouvrir une brĂšche au viaduc de Bandol sous le feu lorsqu’il est tombĂ©. On se souvient que François Gaillardo Ă©tait Ă  ses cĂŽtĂ©s et que comme lui, il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la Croix de Guerre. On se souvient que si la France est libre, c’est aussi grĂące Ă  eux. Retrouver la mĂ©moire Comme ces cinq AlgĂ©riens, ils ont Ă©tĂ© 500 000 mobilisĂ©s en Afrique pour sauver la France et l’Europe. 40 000 d’entre eux ne sont jamais rentrĂ©s. Pour aider les communes Ă  identifier des individus ou des unitĂ©s Ă  honorer, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre -ONAC-VG- a commencĂ© Ă  remonter la piste de plusieurs dizaines de combattants africains. À partir des noms, le Service historique de la dĂ©fense -SHD- explore les archives pour collecter ce que l’administration savait de ces hommes. Nous avons commencĂ© Ă  travailler sur une centaine de noms », explique Maxime Ruiz, chargĂ© de mission mĂ©moire Ă  l’ONAC-VG. L’objectif montrer la diversitĂ© des parcours et des territoires concernĂ©s. Parmi ces combattants africains, il y avait des soldats de toutes les couleurs et de toutes les origines. Il y avait de simples militaires du rang, mais aussi des officiers emblĂ©matiques comme le capitaine Charles N’TchorĂ©rĂ©, Gabonais qui a combattu pour la France dans les deux guerres mondiales. Des hĂ©ros et des hommes simples, morts au combat ou de maladie. Autant d’histoires que d’individus. Dans les abimes de l’histoire, les archivistes retrouvent parfois les Ă©tapes de toute une vie, et parfois de simples bribes. C’est un peu la loterie, confirme Maxime Ruiz. Je ne dirais pas que c’est spĂ©cifique aux combattants africains. Il y a aussi des dossiers de mĂ©tropolitains qui sont peu fournis. La diffĂ©rence c’est que l’administration sur place n’a pas toujours bien rempli les dossiers. » Les Ă©carts culturels font que les noms ont parfois Ă©tĂ© mal orthographiĂ©s, les villes mal identifiĂ©es. Tous ces acteurs essaient, plus de 75 ans plus tard, de recrĂ©er du lien entre les hĂ©ritiers de cette histoire. Les maires peuvent demander Ă  retrouver des soldats d’Afrique qui ont contribuĂ© Ă  libĂ©rer leur ville ou leur rĂ©gion. Les historiens et les archivistes s’appliquent Ă  rĂ©pertorier tout ce qu’ils peuvent un nom, le lieu d’une inhumation, des faits d’armes et pourquoi pas, dans certains cas, des descendants que la France essaie d’intĂ©grer dans ces dĂ©marches. Sensibiliser les Français C’est Emmanuel Macron qui avait lancĂ© cette idĂ©e, le 15 aoĂ»t 2019, alors que la France commĂ©morait le 75e anniversaire du dĂ©barquement de Provence. Le prĂ©sident français contribuait Ă  un effort pour rappeler que la LibĂ©ration, ce n’est pas que le dĂ©barquement de Normandie du 6 juin 1944. Ce sont aussi les RĂ©sistants, ce sont aussi des volontaires venus d’une multitude de pays et arrivĂ©s par de multiples routes. Et ce sont aussi des centaines de milliers de combattants africains. Il existe de nombreuses rues et places qui portent les noms de grands rĂ©sistants, de rĂ©giments français et parfois mĂȘme de libĂ©rateurs amĂ©ricains cĂ©lĂšbres. Les Africains ont Ă©tĂ© longtemps oubliĂ©s. Alors ceux qui travaillent sur ce projet espĂšrent que les maires de France voudront corriger cet Ă©tat de fait en renommant des rues, des places, et pourquoi pas des Ă©coles ? Cela participe Ă  la cohĂ©sion nationale, explique GeneviĂšve Darrieussecq, secrĂ©taire d’État auprĂšs de la ministre des ArmĂ©es, Ă  RFI. Beaucoup de personnes se sont battues pour la France. C’est important que les Français s’approprient cette histoire. » L’Association des maires de France -AMF- a signĂ© une convention avec le ministĂšre pour soutenir la dĂ©marche. Pour l’instant, rares sont les Ă©lus locaux Ă  vraiment se mobiliser. AprĂšs Bandol, un autre projet est en passe de se concrĂ©tiser dans une communautĂ© de communes du RhĂŽne. Deux autres maires ont pris un premier contact. Mais la pĂ©riode Ă©lectorale n’est pas propice Ă  l’effort de mĂ©moire. L’enthousiasme ne quitte pourtant pas ceux qui portent cette campagne. Ils en sont convaincus, une fois les Ă©lections passĂ©es, les choses se dĂ©bloqueront. En attendant ils dĂ©bordent d’idĂ©es, notamment pour proposer du matĂ©riel pĂ©dagogique aux Ă©coles, afin que les plus jeunes puissent se rappeler pourquoi cinq hommes nĂ©s en AlgĂ©rie sont morts prĂšs de Bandol un lointain Ă©tĂ© de 1944. ActuPrime – La primeur et la valeur de l’information – SĂ©nĂ©gal

Autotal dans l’armĂ©e française il a existĂ© 50 rĂ©giments de Tirailleurs d'Afrique du Nord, dont 30 AlgĂ©riens, et 40 rĂ©giments de Tirailleurs d'Afrique Noire. La participation des Tirailleurs d'Afrique du Nord Ă  la Grande Guerre est rĂ©compensĂ©e par une fourragĂšre accordĂ©e Ă  16 rĂ©giments. 8 Drapeaux de Tirailleurs d'Afrique du Nord sont dĂ©corĂ©s de la LĂ©gion d'Honneur
Avant, le griotisme Ă©tait basĂ© sur la modestie, l’honnĂȘtetĂ© et le respect de la parole donnĂ©e » nous dit Amy Koita, la diva de la musique malienne que nous avons rencontrĂ©e. Pour sa voix mĂ©lodieuse, les messages vĂ©hiculĂ©s dans ses chansons Amy KoĂŻta est admirĂ©e et respectĂ©e aussi bien au Mali qu’en dehors de nos frontiĂšres. 26 Mars Quand est-ce que vous avez commencĂ© Ă  chanter ? J’ai commencĂ© Ă  chanter Ă  bas Ăąge. Ma grand-mĂšre et ma mĂšre chantaient et elles Ă©taient aimĂ©es de tous. Mon pĂšre chantait et racontait des histoires. Ils ont tous eu une grande notoriĂ©tĂ©. Avec tout ça, j’ai vu que c’est quelque chose de bon et qu’il y a de trĂšs bonnes leçons d’éducation Ă  l’intĂ©rieur. Puisque je suis issue d’une famille de griots et que j’avais le griotisme dans le sang, j’ai donc dĂ©cidĂ© de dĂ©velopper mon talent et devenir griotte. 26 Mars Si vous pouviez revenir en arriĂšre, est ce que vous auriez choisi un autre mĂ©tier ? Si j’avais eu la possibilitĂ© de faire autre chose, je l’aurais fait parallĂšlement Ă  la chanson. Mais ce que j’aime le plus, c’est le griotisme et je ne l’aurais laissĂ© pour rien au monde. Je me suis promenĂ©e depuis mon jeune Ăąge, j’ai vu beaucoup de choses et cĂŽtoyĂ© de nombreuses personnes. J’étais aimĂ©e par beaucoup de personnes de ma gĂ©nĂ©ration et tout cela m’a encouragĂ© Ă  bien faire mon travail de griotte parce qu’au-delĂ  de l’argent, il y avait l’humanitĂ©, l’honneur et la fraternitĂ© au sein de ce mĂ©tier. 26 Mars Penses-tu qu’il y a une diffĂ©rence entre le griotisme d’aujourd’hui et d’avant ? Bon ! Les Ă©poques ne sont pas les mĂȘmes. Mais, pour ma part je pense que le griotisme est dĂ©naturĂ©. Nous, Ă  notre Ă©poque, le griotisme Ă©tait une histoire d’hĂ©ritage et de sang. Il se transmettait de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Mais aujourd’hui, tout le monde devient griot, et l’argent est en train de rendre tout le monde fou. Les jeunes ne respectent plus les vieux, il ya des rivalitĂ©s lors des cĂ©rĂ©monies de mariages et de baptĂȘmes sans oublier l’hypocrisie. Avant, le griotisme Ă©tait basĂ© sur la modestie, l’honnĂȘtetĂ© et le respect de la parole donnĂ©e. Au wassoulou, on chantait pour se faire plaisir et Ă©gayer les gens. Mais aujourd’hui, c’est devenu un outil Ă  but lucratif. N’importe qui porte un basin et va s’afficher Ă  la tĂ©lĂ© et dit qu’il est griot. Aujourd’hui, les nobles utilisent les griots comme boucs Ă©missaires. Ils leurs donnent de l’argent pour dĂ©nigrer quelqu’un ou pour faire de la provocation. Le griot doit rester Ă  sa place et le noble Ă  sa place. Le griot doit se respecter et respecter son mĂ©tier pour que les autres en fassent autant. 26 Mars Face Ă  la situation actuelle de notre pays, pensez vous que les griots ont un rĂŽle Ă  jouer ? Les griots ont une place et un rĂŽle Ă  jouer dans la rĂ©solution de cette crise. Mais elle est minime puisque, les nobles sont eux-mĂȘmes devenus griots. Ils prennent eux mĂȘme le micro pour chanter et transmettre leur message. Avant, quand un noble voulait faire passer un message, il le faisait Ă  travers un griot. Le noble se distinguait des hommes de castre et chacun Ă©tait Ă  sa place. Tous les grands guerriers de l’histoire Ă©taient accompagnĂ©s par des griots, mĂȘme sur les champs de bataille. El Hadj Oumar, Samagnana Bassi, Da Diarra. Avant, Ă  Niarela, les messages Ă©taient transmis par un griot avec une kora. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Ce type de griotisme n’existe plus. Ce que je peux faire, c’est prier, pour que la paix revienne au Mali. Le Mali est un pays bĂ©ni. Il y a le social, la solidaritĂ© et l’hospitalitĂ©. Le Mali est un exemple citĂ© Ă  travers le monde entier. Que Dieu nous prĂ©servent Tous ! Qu’il Ă©loigne de nous tous ces dĂ©mons ! Propos recueillis par Rokya BerthĂ© Commentaires via Facebook

JeanMarie Thiébaud. Les devises des R.P.I.M.A. (Régiments Parachutistes d'Infanterie de Marine) et du 1er R.C.P. (Régiment de Chasseurs Parachutistes sont regroupées dans deux articles spéciaux. Seules figurent ci-dessous les devises des autres régiments parachutistes.

1er dĂ©cembre 1944 le massacre de Thiaroye Le 1er dĂ©cembre 1944, des dizaines de soldats africains appelĂ©s tirailleurs » sont exĂ©cutĂ©s par l’armĂ©e française dans le camp de Thiaroye, au SĂ©nĂ©gal. Ces hommes, qui ont combattu pour la France lors de la guerre et anciens prisonniers des nazis, rĂ©clamaient le paiement de leur solde. Selon la version officielle, la rĂ©pression fait suite Ă  une mutinerie. Une thĂšse rĂ©futĂ©e par l’historienne Armelle Mabon, maĂźtre de confĂ©rences Ă  l’UniversitĂ© Bretagne Sud. Elle dĂ©nonce un mensonge d’Etat et un crime de masse prĂ©mĂ©ditĂ©. InvitĂ©e du Monde Afrique », elle revient sur ce massacre camouflĂ© pendant plus de soixante-dix ans.
Sur ces 218.000 hommes, on comptait 178.000 AlgĂ©riens, soit 2,28 % de tous les effectifs français. - L’Afrique noire fournit quant Ă  elle, 189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français. - Les pertes des unitĂ©s nord africaines furent de 35.900 hommes, soit 16,47% des effectifs.
28 Sep 2006 La force de ce film, avant mĂȘme sa sortie, est d’avoir participĂ© Ă  la reconnaissance publique, par delĂ  les cercles d’historiens, de l’engagement des tirailleurs maghrĂ©bins et d’Afrique noire contre la barbarie nazie. Ce sont en effet environ 233 000 militaires arabo-berbĂšres qui furent engagĂ©s en France ; les Africains, Antillais et Malgaches auraient fourni quant Ă  eux quelque 113 000 hommes aux rĂ©giments coloniaux. Et pourtant les inĂ©galitĂ©s de traitement, de statut, pendant la guerre comme aprĂšs la victoire, entre Français et indigĂšnes » furent le prolongement d’une incapacitĂ© Ă  reconnaĂźtre l’autre, celui que l’on a colonisĂ©, comme un Ă©gal. par RESF94 Certains nous disent qu’il ne sert Ă  rien de culpabiliser la France de son passĂ© colonial, au point mĂȘme de vouloir faire reconnaĂźtre le rĂŽle positif » de la colonisation dans un article de loi. Le passĂ© c’est le passĂ©, vaut mieux oublier pour ne pas exciter l’esprit de vengeance, n’est-ce pas ? Mais c’est confondre la science historique et l’idĂ©ologie, croire que le tabou cicatrise les plaies et surtout ne pas voir que le passĂ© revient dans le prĂ©sent pour s’y reproduire tant qu’il n’est pas reconnu. Chair Ă  canon » hier, chair Ă  patrons » aujourd’hui. Aujourd’hui, une famille algĂ©rienne vient de recevoir une invitation Ă  quitter le territoire comme rĂ©ponse au dossier envoyĂ© dans le cadre de la circulaire Sarkozy lui est pĂšre de trois enfants nĂ©s en France, scolarisĂ©s depuis plusieurs annĂ©es ; son propre pĂšre est français, dĂ©corĂ© pour son engagement pendant la seconde guerre ; son frĂšre est français Ă©galement. Mais lui, fils de tirailleur, aprĂšs avoir vĂ©cu en France, choisi la France, Ă©levĂ© ses enfants en France, devrait la quitter au motif que il ne fait pas suffisamment la preuve de son intĂ©gration » ! Que vont devenir les 80 % de refusĂ©s de la circulaire Sarkozy ? Monsieur Propre veut-il faire le grand nettoyage et atteindre son objectif affichĂ© de 25 000 expulsions dans l’annĂ©e ? Non Monsieur Propre sait trĂšs bien que ces familles ne seront pas toutes expulsĂ©es et qu’elles n’accepteront pas l’aide au retour pour la grande majoritĂ©. Mais peu importe le prix Ă  payer pour sa stratĂ©gie marketing de campagne prĂ©sidentielle. Et tant mieux si au passage, le travail illĂ©gal y gagne. Ces hommes et ces femmes deviendront alors de la chair Ă  patrons ; dĂ©localisation sur place qui permet alors d’aggraver les conditions de travail pour nous tous, en jouant sur la concurrence entre les pauvres et les salariĂ©s dans leur ensemble. CNE et la nouvelle loi sur l’immigration mĂȘme logique. Contrairement Ă  la dĂ©magogie de Sarkozy, il faut rappeler que tout le monde ne vient pas en France, l’immigration est stable depuis 1975 selon le dernier rapport de l’INSEE et sur les quelque 120 millions de migrants dans le monde, la grande majoritĂ©, prĂšs des deux tiers, n’immigrent pas vers le nord. Quelle est la barbarie d’aujourd’hui ? Un pĂšre qui a servi de chair Ă  canon, un fils qui n’a d’autre issue que de servir de chair Ă  patrons, ses enfants qui viennent Ă  l’école la peur au ventre. A Nevers et Ă  Soissons, les forces de police viennent interpeller Ă  6 heures du mat et chez elles les familles dĂ©boutĂ©es. Des Ă©coles transformĂ©es en piĂšge Ă  sans papiers Ă  Cachan, le 18 septembre, un pĂšre de famille, rĂ©sident du gymnase, arrĂȘtĂ© en allant chercher son fils. Cachan oĂč des centaines de familles sont parquĂ©es, ne pouvant mettre le nez dehors sans risquer d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©es, Cachan oĂč Sarkozy et son exĂ©cutant maintiennent, par leur refus d’une vraie solution, des hommes, des femmes et des enfants dans des conditions barbares. Chasse Ă  l’enfant ; chasse Ă  l’homme ; Ă©cole piĂšge Ă  sans papiers. La barbarie frappe Ă  nos portes, et certains veulent lui ouvrir la porte. Quel avenir voulons nous ? Ne soyons pas dupes, ne nous laissons pas diviser et mobilisons nous ensemble pour que chacun d’entre nous ait le mĂȘme droit au logement, aux papiers, et Ă  l’école. Les solutions existent, encore faut-il poser les bons problĂšmes. zvZbY8c.
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