Bonjour, je dois lire Arthur Rimbaud, le voleur de feu de Sarah Cohen-Scali. Je fais une fiche, pouvez-vous s'il vous plaît me corriger ? Merci TITRE Arthur Rimbaud, le voleur de feu AUTEUR Sarah Cohen-Scali est née en 1958. Après des études de lettres, de philosophie et d'art dramatique, elle s'est finalement consacré à la littérature. Elle a écrit une quarantaine de romans et nouvelles, son domaine de prédilection étant le roman noir. Elle vit à Paris avec sa famille. Elle a notamment publié Max, Gueule de loup, Les dents de la nuit, Mauvais délires, Mauvais sang. PUBLICATION 2014 ÉDITEUR Le Livre de poche jeunesse GENRE biographie romancée THEME enfance et adolescence d'Arthur Rimbaud, poète LES PERSONNAGES Frédéric Rimbaud père d'Arthur, capitaine dans l'armée Vitalie Rimbaud, née Cuif mère d'Arthur Frédéric, Vitalie et Isabelle frère et soeur d'Arthur Ernest Delahaye meilleur ami d'Arthur Georges Izambard professeur de lettres d'Arthur au lycée de Charleville André Gill caricaturiste Paul Verlaine poète , ami et amant HISTOIRE - Guerre Franco-Prussienne de 1870. La France perd l' Napoléon III. - La Commune de Paris, immense soulèvement du peuple parisien, est proclamée le 18 mars 1871 pour protester contre l’armistice signé avec la Prusse en janvier 1871 et contre la nouvelle Assemblée élue, à majorité monarchiste. Cette insurrection s’achève dans une répression sanglante, le 28 mai 1871. RÉSUMÉ Arthur Rimbaud est né en octobre 1854 à Charleville dans les Ardennes. D'un père capitaine dans l'armée et d'une mère, Vitalie, fille de paysan. Il est le deuxième d'une famille de quatre enfants. Frédéric est l'aîné. Il n'est pas très fort à l'école. Il s'engagera dans l'armée pour servir la France dans la guerre qui l'oppose à la Prusse. Arthur a aussi deux sœurs Vitalie qui mourra de maladie et Isabelle. Le père est rarement présent à la maison. Il quitte définitivement le domicile familial lorsque Arthur a 6 ans. La mère doit élever seule ses quatre enfants. C'est une femme stricte, exigente, avare et bigote. Elle met un point d’honneur à ce que ses enfants ne manquent de rien, mais elle est incapable de leur témoigner le moindre geste de tendresse. Elle est surnommée bouche d'ombre » par Arthur. En classe, Arthur est un excellent élève il est premier et remporte toute une série de prix. Il adore lire et dévore tous les ouvrages qu'il a sous la main. Mais il déteste Charleville et s'ennuie. Heureusement, le jeune garçon a la capacité de s’échapper de cette vie triste et monotone en faisant appel à Baou, un oiseau imaginaire multicolore, qui lui inspire des poèmes. Arthur à 16 ans se révolte contre tout ce qui représente l'ordre. En janvier 1870, il sympathise avec Georges Izambard, son nouveau professeur de lettres au lycée de Charleville. Ce dernier a 22 ans. L'homme lui fait découvrir les poètes parnassiens et lui ouvre les portes de sa bibliothèque personnelle. La mère d'Arthur lui interdit de lire Les Misérables de Victor Hugo parce qu'elle le juge comme un auteur ennemi de l'ordre et de la religion. Elle voit aussi la fréquentation avec son professeur d'un mauvais œil car elle trouve qu'il a une mauvaise influence sur son fils. Arthur envoie une lettre au poète Théodore de Banville accompagné de trois poèmes dans l'espoir qu'il les publiera dans le Parnasse Contemporain. Et progressivement, Arthur se laisse guider par l’oiseau Voleur de Feu qui lui souffle de fuir son rôle d’enfant modèle, et de partir loin de cet ennui qui l’étouffe. Épris de liberté et en raison de son goût pour les voyages et l'errance, Rimbaud est un fugueur récidiviste. Il rêve d'aller à Paris. Lors de sa première fugue en 1870 Arthur est arrêté à son arrivée à Paris car il n'avait pas payé son billet de chemin de fer et on le soupçonne d'être un espion. Il est emprisonné à la prison de Mazas. Izambard intervient et le fait libérer. Lorsque Arthur rentre chez lui, sa mère, toujours très autoritaire, le gifle. Il fait une deuxième fugue il se rend à pied à Douai chez les tantes de Izambard. La police, à la demande de sa mère, le ramène chez lui à Charleville. Puis, il entreprend une troisième fugue il se rend à Paris à nouveau mais cette fois en ayant acheté un billet de train. Il y découvre un spectacle de désolation au lendemain de siège de Paris par les Prussiens. La ville est détruite et est remplie de cadavres. Il fait connaissance avec des gens du peuple qui préparent "La Commune", soulèvement populaire contre la bourgeoisie établie. Arthur vit dans une grande pauvreté et dans un dénuement quasi total et il fait très froid. Déçu, il finit par rentrer à Charleville. Il est sans arrêt en conflit avec sa mère qui lui reproche sa conduite. Un de ses rêve se réalise enfin Verlaine, à qui le jeune homme a envoyé quelques poèmes, l'a invité à venir le rejoindre à Paris. Il lui paie le billet de train. Rimbaud est fou de joie. Sa famille ne le comprend toujours pas. A 20 ans, Rimbaud renonce à la poésie pour mener une vie d' aventurier en Afrique. Un cancer des os l'oblige à rentrer en France. Il doit se faire amputer de la jambe. A son chevet, à Marseille, sa sœur Isabelle reste près de lui jusqu'à sa mort en 1891 à l'âge de 37 ans, ainsi que l'oiseau de feu qui l'accompagne dans son dernier voyage. AVIS PERSONNEL J'ai bien aimé ce livre qui est très plaisant à lire et très instructif. Le personnage d'Arthur est attachant enfant rebelle en manque d'amour maternelle. Je regrette que ce livre ne raconte pas l'histoire d'amour entre Rimbaud et Verlaine. Je ne comprends pas pourquoi Arthur est appelé le voleur de feu ? Regarde sur le net le mythe de Prométhée . Merci
Jai un livre fétiche: "Coeur d'Encre" de Cornelia Funke. J'adore : "Arthur Rimbaud: Le voleur de feu" de Sarah Cohen-Scali (Jolie Biographie romancée d'Arthur Rimbaud), "La vie aux aguets" de William Boyd (Malgré que des fois, il y a des scènes un peu), et surtout,chaque Tome a été lu au moins Trois fois, "Harry Potter" de J.K Rowling.
Elleentraîne de grandes destructions : pluie de météores, inondations majeures, bouleversements sismiques, pluie de substances épaisses, eaux rougies, ciel en feu, l’impression que le ciel tombe, etc. Comme nous sommes en bout de son orbite et qu’elle repart de là où elle vient, elle effectue deux passages séparés de seulement sept ans, le second ayant été la
Esteban Frederic / Qu’est ce que la voyance rimbaldienne ? La voyance rimbaldienne la voie poétique de la voyance Selon une des acceptions que donne le Centre National des Ressources Textuelles, le voyant peut-être un poète, artiste dont la connaissance va au-delà de l’apparence des choses. » Il est clairement fait référence au célèbre poète Arthur Rimbaud cité juste après. Dans cette définition de ce qu’est un voyant, le CNRT cite en effet un passage fondateur d’une lettre du poète de mai 1871 à Paul Demeny Maintenant, je m’encrapule le plus possible. Pourquoi? Je veux être poète, et je travaille à me rendre voyant vous ne comprendrez pas du tout, et je ne saurais presque vous expliquer. Il s’agit d’arriver à l’inconnu par le dérèglement de tous les sens. » Il ne s’agira pas ici de prétendre détailler ce que Rimbaud lui-même semble vivre comme une projection de travail inexplicable, mais simplement exposer son idée poétique en rupture avec l’art de son temps. Je est un autre » les affinités de la voyance avec la poétique Comme nous le rappelle Pierre Jamet dans son article intitulé Imagination, hallucination, voyance l’écrivain maudit, la société », Rimbaud rejette les tendances subjectivistes de ses contemporains » et revendique un art poétique devant en quelque sorte le dépasser lui-même. Il écrit en effet dans cette lettre de 1871 Car Je est un autre. Si le cuivre se réveille clairon, il n’ y a rien de sa faute. Cela m’est évident j’assiste à l éclosion de ma pensée je la regarde, je l’écoute… » En rupture avec l’art romantique et l’exaltation d’un Je » sentimental ou hyper subjectif, Rimbaud pousse son temps vers la modernité en revendiquant un art dédoublé, non pas duel, mais, comme habité, où son soi intime assiste à la création de son Je » poète. C’est ainsi qu’il instille le champ lexical de la voyance dans son auto-analyse et son programme poétique, il proclame une inextricable affinité, une parenté de vue entre la voyance et l’art poétique. La voyance rimbaldienne l’art du voleur de feu » Toujours dans cette lettre il écrit Donc le poète est voleur de feu. Il est chargé de l’humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper, écouter ses inventions ; si ce qu’il rapporte de là-bas a forme, il donne forme si c’est informe, il donne de l’informe. Trouver une langue. » Tel Prométhée, le Rimbaud poète se veut symboliquement voyant, dénicheur, voleur » de sensations multiples qui brûlent, devant éclairer, irradier ses lecteurs n’est ce pas la vocation profonde des voyants ? Ressentir, puiser dans leurs flashs pour éclairer le chemin des consultants en quête de sens ? Enfin, si le poète Rimbaud et ses émules illuminent leurs lecteurs par leurs fulgurances poétiques, peut-être que les voyants ne volent-ils le feu » que pour mieux servir le chemin de vie de leurs consultants. L’art poétique et la puissance de la voyance s’avèrent complémentaires par le transport » qu’ils opèrent sur leurs interlocuteurs extatiques, ils nous donnent un peu de leur feu. Articles similairesEzqec.