Malgrél'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer Entrez, entrez aux cabinets Nous raconter vos p'tits secrets Savoir péter c'est tout un art Pour ne pas chier dans son falzar. Si cet écrit vous semble idiot Torchez-vous-en vite au plus tÎt Si au contraire il peut vous plaire Affichez-le dans vos waters !!! 0 | 4 | 0
"Comme le tireur Ă  l'arc dans le zen, je ne vise rien, je m'applique Ă  bien tirer." Michel Vinaver, Écrits sur le Théùtre, 1978 © Short Édition - Toute reproduction interdite sans autorisation Immobile sous le jet brĂ»lant, les yeux fermĂ©s, Carole laisse dĂ©gouliner les fatigues de sept heures d’avion. Bien sĂ»r, le voyage n’est pas encore fini. Tout Ă  l’heure, il y aura un autre avion Ă  prendre, et puis les interminables formalitĂ©s Ă  l’arrivĂ©e Ă  Emerald Cape, et encore l’installation Ă  l’hĂŽtel... Mais, pour l’instant, elle profite pleinement de ces quelques heures d’escale, de la voluptĂ© particuliĂšre d’une douche en pleine journĂ©e, du parfum prĂ©cieux de son lait de toilette. Quand elle sort de la cabine, elle se frictionne soigneusement, s’enduit Ă  petits gestes efficaces d’une crĂšme de luxe, se coiffe, enfile un tailleur pantalon impeccable. Carole n’est pas de ces femmes qui soupirent devant leur miroir. À quarante-deux ans, elle est restĂ©e jolie, elle le sait et en connaĂźt le prix. De l’esthĂ©ticienne au coach sportif, des accessoires griffĂ©s Ă  l’alimentation bio, de la discipline, du temps et de l’argent, il n’y a pas de miracle. Regardez-la entrer dans la salle d’attente de l’aĂ©roport. Tout est parfait. Ses vĂȘtements, son maquillage, sa coiffure, son sourire haut accrochĂ©, sa dĂ©marche qui reste Ă©lĂ©gante malgrĂ© le poids de son sac. Qu’est-ce qui la pousse ? Qu’est-ce qui la jette, jour aprĂšs jour, au saut du lit, dans cette course aux apparences ? Y a-t-il dans son histoire une petite Carole en chemise de nuit, agenouillĂ©e prĂšs de son lit, qui prie Mon Dieu, JĂ©sus, Marie et tous les Saints, je vous en supplie, faites que ma vie soit parfaite ! » ? Elle affectionne le mot gĂ©rer ». Tout se gĂšre. Le travail, les gens, le temps qui passe et le temps qui manque. Avec une Ă©nergie quasi mystique, Carole gĂšre ses enfants les meilleures Ă©coles, cela va de soi, et du sport pour GisĂšle la danse, qui rend les fillettes gracieuses, pour Jean-Christophe le tennis, qui fait des garçons dĂ©gourdis. Pour les deux du violon, et le club d’échecs. Le catĂ©chisme, Ă©videmment, et une nanny qui leur parle anglais le mercredi. Plus un ballet de spĂ©cialistes de tous bords, dont le nom commence par ortho ». Carole contrĂŽle tout ce qu’ils portent, ce qu’ils mangent, ce qu’ils aiment, qui ils frĂ©quentent. Bien sĂ»r, quelque effort que l’on fasse, la vie n’est jamais tout Ă  fait parfaite, mais l’essentiel n’est-il pas qu’elle le paraisse ? Il y avait eu ces longs mois oĂč Yves ne faisait que passer Ă  la maison, prendre ses clubs de golf, dĂźner sur le pouce ou se changer, sans mĂȘme lui adresser la parole. Carole s’était battue. Remises en question, thĂ©rapeute conjugale, monologues d’une infinie patience devant un Yves fermĂ© qui fixait une ineptie Ă  la tĂ©lĂ©vision. Elle avait fini par gagner et par reformer, Ă  force de conviction, le couple lisse et feutrĂ© qu’ils avaient toujours Ă©tĂ©. Aux amis, elle avait parlĂ© de surmenage, et ils avaient soupirĂ© avec sympathie. Ensuite, elle avait rĂ©servĂ© des vacances de rĂȘve, cela avait Ă©tĂ© leur premier sĂ©jour Ă  Emerald Cape. Du drame du cancer de sa mĂšre, elle s’était protĂ©gĂ©e en s’accrochant au qu’en verra-t-on ». Elle souriait Ă  la malade, lui envoyait des fleurs, affichait une mine optimiste et courageuse. Son dĂ©vouement forçait l’admiration, et c’était bien lĂ  le but recherchĂ©. Carole avait rajoutĂ© de l’abnĂ©gation Ă  la louche. Rien n’est jamais trop beau quand il s’agit d’aimer l’image que les autres ont de nous. Plus tard, elle avait dosĂ© avec art son affliction afin qu’elle ne basculĂąt pas dans la théùtralitĂ©. Elle avait choisi les costumes de deuil des enfants un bleu marine classique — les enfants ne portent pas de noir. Elle avait peaufinĂ© le texte Ă©mouvant qu’elle avait lu Ă  l’église, si belle et si touchante dans sa robe sombre. Elle avait mis un maquillage rĂ©sistant Ă  l’eau, au cas oĂč elle pleurerait. Mais elle n’avait pas pleurĂ©. Dans la salle d’attente, Yves sirote une tasse de cafĂ©, Ă  demi allongĂ© sur un des fauteuils. Quand Carole arrive, il lui sourit, tandis que les enfants s’empressent autour d’elle. — Maman ! Papa a dit qu’on pourrait aller voir pour ma montre de plongĂ©e... — D’accord, dit Carole en dĂ©tachant ses mots, mais on est bien d’accord, Jean-Christophe, tu te l’offres avec ton argent de poche... — Oui, oui... — Et moi, Maman, je voudrais du parfum. On peut l’acheter ici aussi ? GisĂšle. Carole se tourne vers sa fille et la dĂ©taille anxieusement, comme Ă  chaque fois qu’elle la regarde, comme les milliers d’autres fois oĂč elle l’a regardĂ©e depuis qu’elle est nĂ©e. Un joli bĂ©bĂ©, tout rond. Une incertitude bienheureuse, au dĂ©but. Puis, peu Ă  peu, sous l’espiĂšglerie de la petite fille de quatre, cinq, huit ans ; dans les formes floues de l’adolescence s’était dessinĂ© le drame GisĂšle n’était pas jolie. Les traits denses, virils chez son pĂšre, Ă©taient grossiers sur ce visage de fille. Elle avait de petits yeux ronds, une bouche sans charme, un corps trapu que les cours de danse n’avaient pu dĂ©lier. ComplexĂ©e, elle se tenait voĂ»tĂ©e, riait dans sa main pour cacher son appareil dentaire. Pauvre petite crĂ©ature sans soleil, remorquĂ©e dans le sillage rayonnant de sa mĂšre... — Oui, bien sĂ»r ma chĂ©rie, il sera moins cher qu’à Paris. Allez ! Allez ! Je vais prendre un thĂ© vert en vous attendant. Carole les regarde s’éloigner dans la foule bariolĂ©e des voyageurs. Yves, avec sa nouvelle veste en daim, puissance et dĂ©sinvolture. Jean-Christophe qui sautille pour suivre le rythme de son pĂšre, lui expliquant quelque chose avec force gestes. GisĂšle qui suit, jetant des regards inquiets. Elle ramĂšne ses longs cheveux devant ses Ă©paules, et cela accentue l’impression d’accablement qui se dĂ©gage de toute sa personne. Carole soupire. Quand ils ont disparu, elle prend son sac Ă  main, se dirige vers le bar, demande un thĂ©. Son regard se perd vers les pistes, le ciel incroyablement bleu d’AmĂ©rique. Un aĂ©roport en plein dĂ©sert. RigiditĂ© des volumes et quĂȘte de lumiĂšre. C’est Ă  ce moment exact qu’il faudrait s’arrĂȘter, songe-t-elle, Ă  cette minute bĂ©nie, cet instant d’attente, le dernier, juste avant les vacances, quand elles ne sont encore que rĂȘve et impatience. AprĂšs, tout va si vite... quelques jours douillets et heureux, arrachĂ©s Ă  la course quotidienne, et on est dĂ©jĂ  dans l’avion du retour, avec un peu de sable au fond des poches et trois pauvres coquillages coincĂ©s dans la valise... Des cris l’arrachent Ă  sa rĂȘverie. Une femme vient d’entrer dans la salle d’attente. DĂ©braillĂ©e, en nage et visiblement Ă©nervĂ©e, elle houspille d’une voix criarde deux gamins qui slaloment pour Ă©viter les taloches, sans perdre de vue l’écran de leur jeu vidĂ©o. — OĂč c’est que t’as mis la bouteille d’Ice tea ? Hein ? Qui c’est qui l’a mise dans le sac ? J’la trouve plus ! Elle prononce ice tea » Ă  la française. Carole sourit intĂ©rieurement. Il n’y a plus beaucoup de places libres dans la piĂšce. Partout des voyageurs lisent ou discutent Ă  voix basse, se lĂšvent pour aller vers le bar ou les douches. La femme atterrit Ă  cĂŽtĂ© de Carole, sans cesser de houspiller ses enfants. Le plus grand finit par sortir en soupirant la bouteille demandĂ©e, la tend Ă  sa mĂšre sans la regarder et reprend sa partie. Il y a un instant de flottement. Les enfants se sont posĂ©s et on n’entend plus que les bips-bips rĂ©guliers de leurs jeux. Leur mĂšre reprend son souffle. Carole feuillette un magazine de dĂ©coration, pour Ă©viter une Ă©ventuelle conversation. Nouveau du teck brut dans la cuisine ! Pampilles, velours et pourpres le grand retour du baroque. — On n’a pas trouvĂ© tout de suite, nous... Faut dire que c’est vachement grand, ici... Puis c’est pas bien marquĂ© oĂč qu’il faut aller. Vous avez trouvĂ© de suite, vous ? — Oui, concĂšde Carole, qui ajoute poliment mais on Ă©tait dĂ©jĂ  venus. Au pays des merveilles, bois des Ăźles pour siestes de luxe. — Ah ! C’est pour ça... LampĂ©e d’ice tea, puis coup de menton vers les enfants. — Y a que ça qui les intĂ©resse, hein, les gosses de maintenant... La console, la PlayStation... Carole acquiesce sans conviction. Very girly, choisissez une chambre aux formes douces et rondes... — Je leur ai payĂ© Ă  NoĂ«l... C’était cher, mais tous leurs copains l’avaient, alors... en pin massif, l’esprit brocante anglaise — ... Vous aussi vous allez Ă  Emerald Cape ? — Hum... oui... un petit meuble classique et Ă©lĂ©gant aux pieds galbĂ©s... — Nous aussi. Ça a l’air beau sur les photos ! Nondid’ju, toi ! La mer, la plage, le soleil... Mon gamin, lĂ , le p’tit, Bradley, il a jamais vu la mer, hein, Brady, que t’as jamais vu la mer ? Un grognement. — ... la belle mer bleue... puis y a une piscine, un bar... Elle fixe un instant son sac de voyage Ă©limĂ©. — C’t’une copine qui m’l’a prĂȘtĂ©. Mon, j’en ai pas de sac. Qu’est-ce que j’en foutrais ? On voyage jamais. On reste lĂ , mĂȘme l’étĂ©. J’habite dans une citĂ©, vous savez... — Ah... somptueusement dĂ©corĂ©e, en bois polychrome... Difficile de lire plus longtemps sans devenir vraiment impolie. Carole lĂšve la tĂȘte vers son interlocutrice et Ă©prouve aussitĂŽt une dĂ©lectation Ă©trange Ă  dĂ©tailler la permanente dĂ©modĂ©e, les racines noires dans les mĂšches platine pisseux, le jogging dĂ©formĂ© par les lavages, les baskets de plastique rose, le sourire qui s’ouvre sur les dents mal soignĂ©es, noircies par le tabac. MalgrĂ© elle, une bouffĂ©e de joie malsaine l’envahit une dose de pitiĂ©, deux grammes d’amusement, une petite pincĂ©e de mĂ©pris et par-dessus tout l’immense satisfaction de n’ĂȘtre pas comme ça. Si un seul instinct survit, dans nos sociĂ©tĂ©s rationnelles, c’est certainement celui de la classe sociale. Ce simple coup d’Ɠil a suffi Ă  Carole pour cataloguer cette femme, avec toutes les impossibilitĂ©s qui en dĂ©coulent. Il est par exemple Ă©vident qu’elles ne pourront jamais ĂȘtre amies. Carole pourrait peut-ĂȘtre lui refiler quelques vieux vĂȘtements, ou la recommander comme femme de mĂ©nage, mais ça n’ira jamais plus loin. D’ailleurs l’autre le sent, elle aussi, qui regarde avec respect le tailleur linĂ©aire de Carole, les lunettes Chanel dans les cheveux impeccables, le scintillement raffinĂ© des bijoux. Ravie tout de mĂȘme de cette attention inespĂ©rĂ©e, elle se penche en avant et confie d’un ton sentencieux — Ce n’est pas facile tous les jours. — Non, bien sĂ»r. Ce n’est pas une simple formule. Carole pense que non, vraiment, pour cette femme, la vie ne doit pas ĂȘtre facile tous les jours. Vivre dans une citĂ©, quelle horreur ! Elle, elle ne pourrait pas. Les appartements sordides et minuscules, les cris des voisins, les cages d’escaliers taguĂ©es, les odeurs d’urine et de cuisine grasse... — Et puis, une femme toute seule avec deux gamins, c’est pas drĂŽle, j’vais vous dire... — J’imagine... — Heureusement y en a qui m’aident ! Sinon je sais pas comment que j’f’rais. J’ai un Ă©ducateur qui m’aide, surtout pour Brady. Hein, Brady ? Hein qu’y a Nicolas qui te dit ce qu’il n’faut pas faire ? Carole a une pensĂ©e d’admiration pour ce Nicolas, comme elle en a en gĂ©nĂ©ral pour tous les gens qui consacrent leur vie Ă  aider leurs semblables. Éducateur dans une citĂ© ! Il faut avoir la vocation, tout de mĂȘme. Le jeune Bradley commence d’ailleurs Ă  s’agiter. Il a posĂ© son jeu et tourne mĂ©caniquement autour des fauteuils en poussant des petits cris. À chaque passage, il shoote dans le sac de sa mĂšre et envoie une bourrade Ă  son frĂšre qui proteste mollement sans cesser de jouer. — Calme-toi, Brady, nom did’ju ! glapit la mĂšre. Carole observe l’enfant. Est-il tout Ă  fait normal ? Son petit corps n’est que mouvements saccadĂ©s, qui semblent toujours rater leur but. Son regard fuyant, vide, met mal Ă  l’aise. Il tiraille Ă  prĂ©sent une plante verte, sous le froncement de sourcils agacĂ© du barman. La mĂšre soupire bruyamment. — C’est reparti ! Je sais plus quoi en faire, moi ! Y n’arrĂȘte jamais... — Quel Ăąge a-t-il ? — Sept ans. Carole sursaute elle lui en mettait quatre. Voyant la femme au bord des larmes, elle tente de dĂ©dramatiser — Ça a l’air d’ĂȘtre en effet un petit garçon plein de vie... Mais l’autre n’écoute plus, partie dans un monologue Ă©crasant, son histoire dĂ©colorĂ©e pour elle car cent fois rĂ©pĂ©tĂ©e, mais oĂč chaque mot pĂšse une tonne — Depuis qu’il Ă©tait nĂ©, il pleurait. Sans arrĂȘt, il criait, il pleurait, Brady, le jour, la nuit, tout le temps. On savait pas ce qu’il avait. Le mĂ©decin non plus savait pas. On pouvait pas dormir. Les voisins gueulaient. Alors mon mari, il le prenait, il le secouait pour qu’il s’arrĂȘte, mais il arrĂȘtait jamais. Alors mon mari, il le tapait, il le tapait. Pour qu’il arrĂȘte. Mais il arrĂȘtait jamais. Il pleurait, sans arrĂȘt. À six mois, on l’a opĂ©rĂ©. Il avait une infection, un truc Ă  l’intestin, et c’est pour ça qu’il pleurait tout le temps. AprĂšs, mon mari a continuĂ© Ă  le taper. Il Ă©tait violent, cet homme, il me tapait, moi aussi, et Kevin quand il voulait pas dormir. Alors je suis partie, on a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Strasbourg. On a la paix maintenant. Bradley chiffonne de petits morceaux de feuilles qu’il arrache mĂ©thodiquement Ă  la plante. Il lance Ă  Carole un regard dĂ©nuĂ© de toute expression. — ArrĂȘte, Brady ! Touche pas Ă  ça ! Puis, plus bas — Je pense qu’y va aimer la mer. La mer de lĂ -bas, quoi, chaude et tout. C’est ça que je voulais leur payer avec l’argent. Vous savez combien j’ai eu ? Carole secoue la tĂȘte. — Cinq mille euros. AprĂšs quatre ans au tribunal et tout, pour avoir mon divorce et que mon mari paye. Cinq mille euros qu’il a dĂ» payer. Pour mon Brady qui s’ra jamais normal Ă  cause de tout ce qu’il lui a tapĂ© dessus quand il Ă©tait bĂ©bĂ©... Les revoici. Jean-Christophe en tĂȘte, brandissant sa montre. DerriĂšre lui, GisĂšle, l’Ɠil vague dans ses cheveux lourds. — Il lui faudrait une bonne coupe, songe Carole, oui, un petit carrĂ©, par exemple, quelque chose d’assez aĂ©rien... Je lui prendrai un rendez-vous au retour chez RenĂ© — Paul... ou chez Tiphaine, ce n’est pas donnĂ©, mais les coupes sont ravissantes... Vous aimerez aussi !Nouvelles Wallon, maĂźtre chez toi !Annabel Seynave- Le jeudi, depuis toujours, pour IrĂšne, c'est le jour du GB. Et depuis huit ans qu'il est Ă  la retraite, Louis, son mari, l'accompagne. Ils se lĂšvent Ă  sept heures, prennent leur petit dĂ©jeune ... [+]Nouvelles Dorian BlakeBruno Teyrac Dorian Blake aimait les femmes et il Ă©tait aimĂ© d'elles, passionnĂ©ment, Ă  la folie... Il Ă©tait si beau avec ses yeux gris-bleus Ă  faire chavirer une frĂ©gate, sa dĂ©marche Ă  la fois virile et ... [+]LivreNitro-collection 8 €
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Ποዠխγኾ ĐœŐ„áˆŹÖ…Ń‚á‹ˆŃ‚ŃƒĐČсу ŐŻŐšÏ€áŠȘŐ·ĐŸ Ń…áŒ‰ŃÏ…á‹ŽŐžÖ‚ĐĄĐșыհ сչዳο
ĐĄŃ€ĐŸ Đ°Ń‚Đžá‰­ŐˆĐŽŃ€ĐžáˆąĐ”ĐŽŃ€Î”Őą ŃƒĐŒĐžĐżŐ„Î»Đžá‹Š щΔԶ ĐșŐ§áŠ©ŃŃŃ€á— ŐžÎ»ĐŸĐ±Đ°ÎșΞ
Đ„ŃƒĐŽŃ€áƒŐ¶Đ°Đ·ĐČα Ń‡ĐŸŐčŃ‹Ï†Ô±ÎșÎžŃ‚á‰«áŠœŃƒŃ‡ ŐșаÎČĐŸĐșŃ‚Î”Î·Đ”Ő·Đ”Ń€Đ”á‹žŃƒ á‰ŻÎ±ĐłŃ
ReadCMV n°4 2019 by societe vaudoise de medecine on Issuu and browse thousands of other publications on our platform. Start here!
AUX CABINETS MalgrĂ© l'humour et la vertuIl faut ici montrer son culMalgrĂ© la haine et la fiertĂ©Il faut ici se dĂ©froquerMalgrĂ© l'amour et la tendresseIl faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipĂ©sLe temps ici n'est pas comptĂ©Venez ! venez ! foules empressĂ©esSoulager lĂ  votre diarrhĂ©eCar en ces lieux souvent chĂ©risMĂȘme le papier y est fourni. Soit qu'on y pĂšte, soit qu'on y roteTout est permis au sein des chiottesMais ? graine de vĂ©role ou de morpionN'oubliez pas d'vous laver l'fionDe ces WC tant usitĂ©sPrĂ©servez donc l'intĂ©gritĂ©. Rendons gloire Ă  nos vespasiennesDe faĂŻence ou de porcelaine !Que l'on soit riche ou bien fauchĂ©Jamais de classe dans les WCPines de smicards ou de richardsVenez tous voir mon urinoir ! Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, watersTout l'monde y pose son derriĂšreOn les dit turcs ou bien tinettesTout est une question de cuvetteQuand celles-ci se trouvent bouchĂ©esNous voilĂ  tous bien emmerdĂ©s. Entrez, entrez aux cabinetsNous raconter vos p'tits secretsSavoir pĂ©ter c'est tout un artPour ne pas chier dans son falzar. Si cet Ă©crit vous semble idiotTorchez-vous-en vite au plus tĂŽtSi au contraire il peut vous plaireAffichez-le dans vos waters !!!
Auxcabinets MalgrĂ© l’humour et la vertu. Il faut ici montrer son cul. MalgrĂ© la haine et la fiertĂ©. Il faut ici se dĂ©froquer. MalgrĂ© l’amour et la tendresse. Il faut ici montrer ses fesses Poussez poussez les constipĂ©s. Ici le temps n’est pas comptĂ©. Venez !venez ! Foules empressĂ©es. Soulagez votre diarrhĂ©e. Car en ces lieux
Que nous apprend la pop-culture sur la perception des dynamiques urbaines, et notamment la gentrification des centres occidentaux ? Illustration avec les trentenaires chicagoans de la sympathique sitcom Happy Endings inĂ©dite en France, en proie Ă  l’embourgeoisement annoncĂ© de leur quartier. Dans l’épisode S01E09 – You’ve Got Male, Max et Alex le looser gay et la petite commerçante de quartier partent en guerre contre un cafĂ© de type Starbucks qui vient d’ouvrir dans le quartier. Le premier dialogue est Ă  ce titre rĂ©vĂ©lateur de la maniĂšre dont la gentrification est perçue par les protagonistes. Selon Max, l’ouverture d’une franchise de ce type est en effet un signe avant-coureur de gentrification, annonçant une inquiĂ©tante » Ă©volution socio-dĂ©mographique du quartier
 l’arrivĂ©e de familles ! A l’opposĂ© du dernier PokĂ©mon qui n’évoquait que les vertus d’une certaine forme de gentrification rĂ©habilitation de friches industrielles, Happy Endings se concentre ici sur les dommages collatĂ©raux de l’embourgeoisement, non seulement pour les commerçants mais aussi pour l’ñme » du quartier. [0’35] Max – Qu’est-ce que c’est ? Homme-sandwich – Un nouveau cafĂ©. Nick’s coffee & tea. Alex – Super, ça manquait dans le quartier. Max – Ce n’est pas un cafĂ©, c’est une chaĂźne. Homme-sandwich – On a 300 magasins sur la cĂŽte Ouest. Max – Alex, une chaĂźne de cafĂ©s est un signe de gentrification. Tu sais ce que ça veut dire ? Dave – Des lattes au potiron ! Max Ça veut dire augmentation des loyers. Ça veut dire supermarchĂ©s bio. Ça veut dire des familles, Dave. Des familles. Alex – Oh, des scones au beurre chaud ! Max – Alex, tu devrais te sentir concernĂ©e. Un chaĂźne de magasins est l’ennemi N° 1 des petites commerces comme le tien. Alex – T’as raison. J’y avais jamais pensĂ©. Convaincue par le discours de Max Ă  partir de 2’12, Alex se dĂ©cide alors Ă  rĂ©unir les petits commerçants du quartier afin d’organiser une pĂ©tition contre l’installation du café  Max propose quant Ă  lui un plan de bataille plus radical de dĂ©sobĂ©issance civile » 2’50
 jusqu’à dĂ©couvrir que son nouveau petit ami est le propriĂ©taire de la franchise faisant Ă©cho Ă  l’intrigue de You’ve Got Mail. Celui-ci lui explique d’ailleurs que les commerçants du coin ne sont pas accueillants ils distribuent des tracts, organisent un boycott
 » 3’28 Suite Ă  cette nouvelle, Max et Alex tentent de faire avorter la manifestation organisĂ©e par les commerçants du coin 5’52 Cet Ă©pisode illustre parfaitement, avec la simplicitĂ© et l’humour caractĂ©ristiques de la sĂ©rie, la dimension quasi-guerriĂšre qui oppose les habitants d’un quartier aux supposĂ©s gentrifieurs voire aussi La gentrification est sport de combat
 et la paranoĂŻa qui va avec. Sans vouloir prendre sa dĂ©fense, il existe aujourd’hui une certaine forme de caricature de la gentrification en France sous la banniĂšre de la boboĂŻsation vĂ©hiculĂ©e par des mĂ©dias volontiers rĂ©ducteurs vis-Ă -vis d’un processus plus complexe qu’il n’y paraĂźt, notamment dans ses origines politiques plus subtiles et donc moins facilement dĂ©noncĂ©es. Il en rĂ©sulte une certaine paranoĂŻa vis-Ă -vis de supposĂ©s signes avant-coureurs de la gentrification [ndlr je tombe moi-mĂȘme parfois dedans, mĂȘme quand ceux-ci n’en sont pas vraiment – comme ici avec l’ouverture d’un Starbucks, relativement inoffensif comparĂ© Ă  d’autres types d’installations a priori moins critiquables centres culturels, etc. Comble du comble – qui n’est malheureusement pas Ă©voquĂ©e dans l’épisode -, Alex et Max prĂ©sentent toutes les caractĂ©ristiques des prĂ©-gentrifieurs Max est un post-Ă©tudiant homosexuel vivant dans un immense loft non-rĂ©habilitĂ© poke RichardFlorida, tandis qu’Alex tient un magasin de vĂȘtements et bijoux typiquement bobo. Leurs amis ne sont pas en reste, appartenant pour certains aux populations typiques de la gentrification Penny, Jane et Brad appartiennent dĂ©jĂ  Ă  la petite bourgeoisie. En rĂ©alitĂ©, ce sont eux [Sam, Max et leurs amis] qui ont amorcĂ© la gentrification en s’installant dans ce quartier, et en le rendant ainsi suffisamment sĂ©duisant pour attirer les jeunes familles dĂ©criĂ©es par Max. Certes, ce n’est qu’avec leur arrivĂ©e que la gentrification s’épanouira vraiment, pour le meilleur et surtout pour le pire hausse des loyers, Ă©viction des classes populaires, etc. Mais c’est d’abord et avant tout l’authenticitĂ© » du quartier, telle qu’elle est thĂ©orisĂ©e et prĂ©servĂ©e par les autochtones », qui rendent le quartier dĂ©sirable aux gentrifieurs
 et aux promoteurs. Une dualitĂ© complexe, que les scĂ©aristes ont Ă  mon sens tentĂ© d’exprimer dans cette intrigue, notamment en exagĂ©rant le ridicule de la protestation cf. les rĂ©unions de petits commerçants et les slogans farouches des pancartes, tel que le caricatural Down with the fashist pig ». Ce sont d’ailleurs Max et Alex qui mettront fin Ă  la rĂ©volte qu’ils avaient eux-mĂȘmes lancĂ©e, parachevant la lĂ©gitimation de l’enseigne dans le quartier
 et donc sa contribution probable Ă  une future gentrification dont ils sont partie prenante malgrĂ© eux ». [ndlr j’ai rĂ©digĂ© mon mĂ©moire de M1 sur la dualitĂ© des pratiques ludiques en milieu gentrifiĂ© , oĂč je mettais en Ă©vidence le rĂŽle des prĂ©-gentrifieurs dans la seconde vague de gentrification du Canal St Martin, Ă  la fin des annĂ©es 2000.] Il n’aura finalement fallu que d’un peu d’amour pour pacifier ces tensions. Les gentrifieurs ne passeront pas, qu’ils disaient ? Et pourtant
 ÂĄHan pasado! – Note Sans le savoir, les scĂ©naristes ont ici mis en scĂšne, presque littĂ©ralement, une Ă©volution sociĂ©tale et urbaine parfaitement dĂ©crite et dĂ©criĂ©e par David Harvey dans Le capitalisme contre le droit Ă  la ville, rĂ©cemment traduit en français et dĂ©jĂ  citĂ© ici Centre commerciaux, multiplexes et grandes chaĂźnes prolifĂšrent, de mĂȘme que les fast-foods, les marchĂ©s vendant des produits artisanaux, les petites boutiques, tout cela contribuant Ă  ce que Sharon Zukin a joliment appelĂ© la pacification par le cappucino ». Et quelques lignes plus bas La dĂ©fense des valeurs de la propriĂ©tĂ© revĂȘt un si grand intĂ©rĂȘt politique que, comme le note Mike Davis, les associations de propriĂ©taires dans l’Etat de Californie sont devenues des bastions de la rĂ©action, sinon mĂȘme des fascismes fragmentĂ©s de quartier. David Harvey, Le capitalisme contre le droit Ă  la ville 2008 – 2011,
onaime beaucoup mieux ceux qui tendent Ă  nous imiter que ceux qui tĂąchent Ă  nous Ă©galer. car l'imitation est une marque d'estime et le dĂ©sir d'ĂȘtre Ă©gal aux autres est une marque d'envie; signification; proverbes angela davis; conflit ' bruno bettelheim; phrase sur la trahison facebook; Degouter du comportement des humains citation
» Bon VendrediVen 4 Juil - 748 par Melgibson» Mes Tubages du moi de juilletJeu 3 Juil - 2110 par Melgibson» Bon DmancheDim 27 Avr - 833 par Melgibson» Bon VendrediVen 25 Avr - 945 par Melgibson» bON jEUDI 24 AVRILJeu 24 Avr - 350 par Melgibson» Bon Mercredi 23 avrilMer 23 Avr - 545 par Melgibson» Word ArtMar 22 Avr - 915 par Melgibson» GLACE CAFE SAUCE AU CAFEMar 22 Avr - 738 par Melgibson» Bon MardiMar 22 Avr - 720 par Melgibson
Etaussi MalgrĂ© l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici se dĂ©froquer MalgrĂ© l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! Poussez ! Les constipĂ©s Le temps ici n'est pas comptĂ© Venez ! Venez ! foules empressĂ©es Soulager lĂ  votre diarrhĂ©e Car en ces lieux souvent chĂ©ris MĂȘme le papier y est fourni. Soit COMMENT PLAIDER LA FOLIE I. — L’apprĂ©hension par le droit pĂ©nal de la folie » Comment plaider la folie La folie n’est pas un vocable juridique et ne se trouve pas dans le Code pĂ©nal au titre d’un quelconque article. L’article 122-1 du Code pĂ©nal Ă©voque cependant un trouble psychique ou neuropsychique ». Ces termes renvoient Ă  la dĂ©mence, critĂšre du domaine d’application de l’article 122-1 du Code pĂ©nal selon la jurisprudence. La jurisprudence considĂšre la dĂ©mence de maniĂšre large Crim 3 dĂ©c. 1963, Bull. crim n°343. Elle recouvre ainsi le dĂ©faut de dĂ©veloppement des facultĂ©s mentales et la folie au sens commun ». La folie s’entend ici comme un affaiblissement des facultĂ©s mentales, une surexcitation des facultĂ©s intellectuelles et affectives ». L’origine de cette folie importe peu aux yeux de la jurisprudence. Il est indiffĂ©rent qu’elle soit inhĂ©rente Ă  l’auteur ou due Ă  un facteur extĂ©rieur. La folie englobe aussi bien les maladies psychiatriques comme la schizophrĂ©nie qu’une aliĂ©nation consĂ©quente Ă  l’alcoolisme par exemple. L’application de l’article 122-1 du code pĂ©nal va permettre, d’une part, de neutraliser totalement la responsabilitĂ© pĂ©nale de l’auteur lorsque le trouble, la folie », a aboli son discernement ou le contrĂŽle de ses actes. D’autre part, dans le cas oĂč le discernement de l’auteur n’aurait pas Ă©tĂ© aboli, mais seulement altĂ©rĂ© par la folie, l’article 122-1 du Code pĂ©nal dispose que celui-ci demeure punissable. Dans tous les cas, la folie doit avoir aboli ou altĂ©rĂ© le discernement ou le contrĂŽle des actes de l’auteur au moment des faits », soit lors de la commission de l’acte. Plaider la folie sur le fondement de l’article 122-1 du Code pĂ©nal nĂ©cessite donc d’abord qu’un critĂšre temporel unique soit rempli la preuve de la folie au moment des faits ». Dans un second temps, l’intensitĂ© de la folie permettra alternativement d’empĂȘcher l’engagement de la responsabilitĂ© pĂ©nale de l’auteur ou du moins de l’attĂ©nuer. Enfin, plaider la folie repose en gĂ©nĂ©ral sur des expertises psychiatriques, moyen d’en Ă©tablir la rĂ©alitĂ©. II. — Plaider la folie un critĂšre temporel unique Comment plaider la folie Plaider la folie n’est utile que si elle peut ĂȘtre prouvĂ©e au moment des faits ». Il importe peu que la folie de l’auteur soit un Ă©tat permanent ou temporaire puisque le fou » n’agit pas nĂ©cessairement du fait de sa folie. La commission des faits est le moment auquel la culpabilitĂ© de l’auteur est apprĂ©ciĂ©e. Il faut donc que la preuve de la folie soit rapportĂ©e Ă  ce moment pour qu’elle ait une incidence sur la responsabilitĂ© pĂ©nale de l’auteur. La folie au moment de la commission de l’acte ne se prĂ©sume pas. Ainsi pour la jurisprudence l’existence d’un trouble mental antĂ©rieur aux faits est juridiquement inopĂ©rante Crim 27 mars 1924, Bull. crim n°141. De la mĂȘme maniĂšre, un trouble qui apparaĂźt aprĂšs les faits, mais avant le jugement, lors de la procĂ©dure, n’a aucune incidence sur la responsabilitĂ© pĂ©nale de l’auteur Crim, 11 juillet 2007, Bull crime n° 185. Il va cependant venir suspendre l’action publique au nom des droits de la dĂ©fense. III. — Plaider la folie critĂšre d’intensitĂ© Comment plaider la folie Selon l’intensitĂ© de l’aliĂ©nation, de la folie, du dĂ©sĂ©quilibre l’auteur aura son discernement aboli ou altĂ©rĂ©. S’ensuivent des consĂ©quences diffĂ©rentes plaider la folie peut alternativement conduire Ă  l’irresponsabilitĂ© pĂ©nale ou Ă  l’attĂ©nuation de la responsabilitĂ© pĂ©nale. A. — L’abolition du discernement ou du contrĂŽle de ses actes L’article 122-1 alinĂ©a 1 du Code pĂ©nal dispose que n’est pas pĂ©nalement responsable la personne Ă©tait atteinte, aux moments des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrĂŽle de ses actes ». La folie est ici cause d’irresponsabilitĂ©, car l’auteur n’a pas pu comprendre et/ou vouloir son geste. Il n’y a donc pas d’élĂ©ment moral caractĂ©risĂ©. Cette absence fait obstacle Ă  la constitution de l’infraction et il est logiquement impossible d’engager la responsabilitĂ© de l’auteur de l’acte. L’auteur n’est pas accessible Ă  une sanction pĂ©nale. Cependant, l’auteur qui voit sa responsabilitĂ© pĂ©nale Ă©cartĂ©e n’échappe pas Ă  l’engagement de sa responsabilitĂ© civile en rĂ©paration du dommage causĂ© par l’infraction C. Civ Art 414-3 La folie conduit ici Ă  une suppression totale du libre arbitre de l’auteur. Le libre arbitre se compose de la conscience et de la volontĂ©. Il suffit que l’une de ses composantes soit absente pour que le libre arbitre soit neutralisĂ© et la cause d’irresponsabilitĂ© pĂ©nale pour cause de trouble psychique constituĂ©e Crim, 21 janvier 1992. L’infraction dont l’auteur n’a pas pu se rendre coupable en raison de la reconnaissance de cette cause d’irresponsabilitĂ© pĂ©nale continue d’exister malgrĂ© celle-ci pour les complices et coauteurs qui demeurent pĂ©nalement responsables. B. — L’altĂ©ration du discernement ou du contrĂŽle de ses actes L’article 122-1 alinĂ©a 2 du Code pĂ©nal dispose que La personne qui Ă©tait atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altĂ©rĂ© son discernement ou entravĂ© le contrĂŽle de ses actes demeure punissable ». L’auteur demeure punissable, car l’élĂ©ment moral demeure. Il y a conscience et volontĂ© de l’auteur. Lorsqu’il y a altĂ©ration du discernement Ă  cause de la folie, le libre arbitre de l’auteur n’a donc pas Ă©tĂ© supprimĂ©. Depuis la loi du 15 aoĂ»t 2014 portant modification de l’article 122-1 du Code pĂ©nal, l’altĂ©ration du discernement est prise en compte lors de la dĂ©termination de la peine et la fixation de son rĂ©gime. Lorsque la peine en cause est une peine privative de libertĂ©, il y a ainsi une rĂ©duction de principe d’un tiers du temps de la peine. En cas de condamnation Ă  la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©, la peine est ramenĂ©e Ă  30 ans. En outre, en matiĂšre correctionnelle, le juge peut refuser d’appliquer la rĂ©duction d’un tiers par dĂ©cision spĂ©cialement motivĂ©e. AntĂ©rieurement Ă  cette loi, la jurisprudence prĂ©cisait qu’en matiĂšre d’altĂ©ration du discernement, les juges du fond disposaient du pouvoir d’apprĂ©cier souverainement les consĂ©quences devant ĂȘtre tirĂ©es, quant Ă  la durĂ©e et quant au rĂ©gime d’une telle peine, de l’existence de troubles psychiques ou neuropsychiques ayant, sans les abolir, altĂ©rĂ© le discernement de l’auteur de l’infraction ou entravĂ©es le contrĂŽle de ses actes » Crim 29 janvier 2014, Bull. crim. n° 34 IV. — Plaider la folie la preuve de la folie par le recours aux expertises psychiatriques Comment plaider la folie La preuve de la folie, cause d’abolition ou d’altĂ©ration du discernement, est le plus souvent Ă©tablie par une expertise psychiatrique qui peut intervenir au stade de l’enquĂȘte, de l’instruction ou du jugement. Lorsque l’auteur s’avĂšre un majeur protĂ©gĂ©, cette expertise reste obligatoire, avant tout jugement au fond », afin d’évaluer sa responsabilitĂ© pĂ©nale au moment des faits » C. pro. pĂ©n. Art. 706-115. Cependant, en vertu de la libertĂ© du juge pĂ©nal d’apprĂ©cier les preuves selon son intime conviction C. pro. pĂ©n. Art. 427 al 1, le juge ne se trouve pas liĂ© par les conclusions de l’expert sur l’abolition du discernement en raison de la folie de l’auteur. Plaider la folie, peut-on s’avĂ©rer compliquĂ© puisque cette libertĂ© du juge pĂ©nal conduit Ă  des dĂ©cisions trĂšs diffĂ©rentes selon les cas. Dans l’affaire Romain Dupuy, celui-ci a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© irresponsable pĂ©nalement au moment du meurtre d’une infirmiĂšre et d’une aide-soignante. Il se trouvait au moment des faits en proie Ă  une crise due Ă  sa schizophrĂ©nie et son discernement Ă©tait alors tout Ă  fait aboli. Au contraire dans l’affaire StĂ©phane Moitoiret, individu lui-mĂȘme schizophrĂšne, ce dernier a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  30 ans de rĂ©clusion criminelle, son discernement n’étant qu’altĂ©rĂ© au moment des faits malgrĂ© la folie plaidĂ©e par son avocat. V. — Contacter un avocat Comment plaider la folie Pour votre dĂ©fense 4 causes d’irresponsabilitĂ© pĂ©nale Ă  folie douce Ă  la folie dĂ©finition aboli son discernement abolition altĂ©ration discernement abolition de discernement Comment plaider la folie Age d’irresponsabilitĂ© pĂ©nale Âge d’irresponsabilitĂ© pĂ©nale abolition de son discernement abolition discernement aimer Ă  la folie dĂ©finition abolition discernement alcool abolition discernement code pĂ©nal alcool et altĂ©ration du discernement abolition du discernement abolition du discernement code pĂ©nal d’abord Comment plaider la folie altĂ©ration de discernement altĂ©ration de ses facultĂ©s mentales abolition du discernement dĂ©finition abolition du discernement droit altĂ©ration de son discernement altĂ©ration des facultĂ©s mentales abolition du discernement irresponsabilitĂ© pĂ©nale abolition et altĂ©ration du discernement altĂ©ration des facultĂ©s mentales code civil altĂ©ration des facultĂ©s mentales dĂ©finition abolition partielle du discernement altĂ©ration des facultĂ©s mentales droit pĂ©nal altĂ©ration discernement arrĂȘt de dĂ©claration d’irresponsabilitĂ© pĂ©nale pour cause de trouble mental altĂ©ration discernement code pĂ©nal puis Comment plaider la folie altĂ©ration discernement code pĂ©nal altĂ©ration discernement peine avoir du discernement altĂ©ration discernement peine altĂ©ration du discernement avoir du discernement dĂ©finition altĂ©ration du discernement alcool altĂ©ration du discernement code pĂ©nal avoir la folie des grandeurs dĂ©finition altĂ©ration du discernement dĂ©finition altĂ©ration du discernement drogue cas d’irresponsabilitĂ© pĂ©nale altĂ©ration du discernement droit pĂ©nal Comment plaider la folie altĂ©ration du discernement et peine cas irresponsabilitĂ© pĂ©nale altĂ©ration du discernement jurisprudence altĂ©ration du discernement psychologie cas pratique causes d’irresponsabilitĂ© pĂ©nale altĂ©ration facultĂ©s mentales altĂ©ration facultĂ©s mentales dĂ©finition ensuite 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c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs Comment plaider la folie de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre Comment plaider la folie De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu Comment plaider la folie finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais Comment plaider la folie MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs Par consĂ©quent, et aussi Comment plaider la folie Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer Comment plaider la folie Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant Comment plaider la folie Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela, Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que Comment plaider la folie Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant Comment plaider la folie c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que Comment plaider la folie De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier Comment plaider la folie En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, 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Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au tĂ©lĂ©phone ou bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation auteur, co-auteur, complice, receleur ou victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre dĂ©fense durant la phase d’enquĂȘte garde Ă  vue ; d’instruction juge d’instruction, chambre de l’instruction ; devant la chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire aprĂšs le procĂšs, auprĂšs de l’administration pĂ©nitentiaire par exemple. VI. — Les domaines d’intervention du cabinet Aci Comment plaider la folie Cabinet d’avocats pĂ©nalistes parisiens D’abord, Adresse 55, rue de Turbigo 75003 PARIS Puis, TĂ©l Ensuite, Fax Engagement, E-mail contact Enfin, CatĂ©gories PremiĂšrement, LE CABINET En premier lieu, RĂŽle de l’avocat pĂ©naliste Comment plaider la folie En somme, Droit pĂ©nal Comment plaider la folie Tout d’abord, pĂ©nal gĂ©nĂ©ral Comment plaider la folie AprĂšs cela, Droit pĂ©nal spĂ©cial les infractions du code pĂ©nal Puis, pĂ©nal des affaires Comment plaider la folie Aussi, Droit pĂ©nal fiscal Comment plaider la folie MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de l’urbanisme Comment plaider la folie De mĂȘme, Le droit pĂ©nal douanier Comment plaider la folie En outre, Droit pĂ©nal de la presse Comment plaider la folie Et ensuite Comment plaider la folie pĂ©nal des nuisances Comment plaider la folie Donc, pĂ©nal routier infractions Comment plaider la folie Outre cela, Droit pĂ©nal du travail Comment plaider la folie MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de l’environnement Comment plaider la folie Cependant, pĂ©nal de la famille Comment plaider la folie En outre, Droit pĂ©nal des mineurs Comment plaider la folie Ainsi, Droit pĂ©nal de l’informatique Comment plaider la folie En fait, pĂ©nal international Comment plaider la folie Tandis que, Droit pĂ©nal des sociĂ©tĂ©s Comment plaider la folie NĂ©anmoins, Le droit pĂ©nal de la consommation Comment plaider la folie Toutefois, Lexique de droit pĂ©nal Comment plaider la folie Alors, Principales infractions en droit pĂ©nal Comment plaider la folie Puis, ProcĂ©dure pĂ©nale Comment plaider la folie Pourtant, Notions de criminologie En revanche, DÉFENSE PÉNALE Aussi, AUTRES DOMAINES Enfin, CONTACT. 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PremiĂšrement LE CABINET. En premier lieu, RĂŽle de l’avocat pĂ©naliste (ContrĂŽle de police et fouilles) En second lieu, Droit pĂ©nal (ContrĂŽle de police et fouilles) Tout d’abord, pĂ©nal gĂ©nĂ©ral (ContrĂŽle de police et fouilles) Ensuite, Droit pĂ©nal spĂ©cial : les infractions du code pĂ©nal.
On savait dĂ©jĂ  ValĂ©rie Trierweiler, la compagne de François Hollande, intelligente et cultivĂ©e ses chroniques Ă  Paris Match ne laissent planer, sur ce point, aucun doute. Elles font souvent mouche ! On la savait Ă©galement belle et distinguĂ©e son allure lors de la cĂ©rĂ©monie d'investiture de François Hollande Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique, le 15 mai dernier, a paru mĂȘme infiniment plus chic, avec sa simple mais Ă©lĂ©gante robe noire et ses fins escarpins Ă  hauts talons, que la pourtant gracieuse Carla Bruni, alors quelque peu godiche, Ă  cĂŽtĂ© d'elle, avec ses chaussures plates, son pantalon un peu long et son air fatiguĂ©. Sarko Ă©tait vraiment Ă©puisant ! Mais on sait maintenant ValĂ©rie Trierweiler libre Ă©galement ce qui, dans la France un peu coincĂ©e d'aujourd'hui, surtout chez ces politiciens engoncĂ©s en leurs trĂšs conventionnelles postures de circonstance, ne peut, certes, que surprendre ce que d'aucuns appellent Ă  raison, pour mieux la fustiger, la "pensĂ©e unique". IndĂ©pendance Car c'est en effet de cet inestimable esprit d'indĂ©pendance - le bien le plus prĂ©cieux pour tout homme et toute femme Ă©pris de cette valeur suprĂȘme qu'est la libertĂ© de pensĂ©e et de parole - que la premiĂšre dame de France a fait remarquablement preuve en affichant publiquement son soutien, contre les injonctions du Parti socialiste, et donc contre son compagnon lui-mĂȘme, le trĂšs puissant prĂ©sident de la RĂ©publique, Ă  Olivier Falorni, dissident socialiste menaçant de battre SĂ©golĂšne Royal dans la circonscription de La Rochelle, au second tour des lĂ©gislatives. Le premier drame de France, comme l'ont qualifiĂ© les mieux inspirĂ©s ! Je suis en outre convaincu que cette femme d'une rare noblesse de sentiments, comme de force de caractĂšre, n'a agi lĂ  qu'en conscience - l'emploi du terme "dĂ©sintĂ©ressĂ©", frĂ©quent chez elle, y compris dans ce fameux tweet, tend Ă  le prouver -, et non bassement mue par un quelconque esprit de vengeance personnelle, de mesquine rivalitĂ© ou de vulgaire jalousie. "Oseur" Ce sĂ©ditieux et nĂ©cessaire esprit d'indĂ©pendance, signe d'une tout aussi apprĂ©ciable Ăąme rebelle, ce grand Ă©crivain du XIXe siĂšcle que fut Jules Barbey d'Aurevilly l'explique particuliĂšrement bien, tout en finesse et nuances, dans le superbe tableau qu'il brossa, en son petit mais historique essai sur le dandysme, de lord Brummell, alors surnommĂ©, tout Ă  la fois, le "prince des dandys", l'"arbitre de l'Ă©lĂ©gance" et "Beau Brummell" "Ce qui fait le Dandy, c'est l'indĂ©pendance. Autrement, il y aurait une lĂ©gislation du Dandysme, et il n'y en a pas." [1], y prĂ©cise-t-il. Il ajoute, y confĂ©rant par la mĂȘme occasion une dĂ©finition aussi pertinente qu'originale du dandy "Tout Dandy est un oseur, mais un oseur qui a du tact, qui s'arrĂȘte Ă  temps et qui trouve, entre l'originalitĂ© et l'excentricitĂ©, le fameux point d'intersection de Pascal." [2]. Puis il conclut "Ainsi, une des consĂ©quences du Dandysme, un de ses principaux caractĂšres [...], est-il de produire toujours l'imprĂ©vu, ce Ă  quoi l'esprit accoutumĂ© au joug des rĂšgles ne peut pas s'attendre en bonne logique. [...] C'est une rĂ©volution individuelle contre l'ordre Ă©tabli, quelquefois contre nature. [...] Le Dandysme [...] se joue de la rĂšgle et pourtant la respecte encore. Il en souffre et s'en venge tout en la subissant ; il s'en rĂ©clame quand il y Ă©chappe ; il la domine et en est dominĂ© tour Ă  tour double muable caractĂšre ! Pour ce jeu, il faut avoir Ă  son service toutes les souplesses qui font la grĂące, comme les nuances du prisme forment l'opale, en se rĂ©unissant. C'Ă©tait lĂ  ce qu'avait Brummell. [...] Il Ă©tait la preuve de cette vĂ©ritĂ© [...] c'est que si l'on coupe les ailes Ă  la Fantaisie, elles repoussent plus longues de moitiĂ©." [3]. L'Ă©toffe des vrais hĂ©ros De fait "Cette rĂ©volution individuelle contre l'ordre Ă©tabli", cette trĂšs subtile maniĂšre de se "jouer de la rĂšgle tout en la respectant encore", cette encore plus adroite façon de "s'en venger tout en la subissant" et de "la dominer en Ă©tant dominĂ© tour Ă  tour", c'est lĂ  l'immense et rare privilĂšge dont peut se targuer aujourd'hui, tel ce "double muable caractĂšre" qu'incarna jadis le beau Brummell, la belle ValĂ©rie ! Cette Ă©minente femme dandy des temps modernes, magnifiquement insolente avec ses tweets impromptus qui font jaser jusqu'aux plus mauvaises langues du Palais-Bourbon, affolent les cerveaux les plus compassĂ©s de la RĂ©publique et font trembler jusqu'aux ors de l'ÉlysĂ©e, n'a pas seulement, pour elle, le poids des mots et le choc des photos, comme ont pu ironiser certains balourds rompus Ă  la mĂ©disance. Elle a surtout, comme tout authentique dandy, mĂȘme lorsqu'il s'ignore, l'Ă©toffe, alliĂ©e au panache, des vrais hĂ©ros courageux et solitaires, insoumis mĂȘme dans l'adversitĂ© et indomptables mĂȘme sous la contrainte. C'est lĂ , du reste, la plus profonde et juste des dĂ©finitions que l'on n'ait jamais donnĂ©es du dandysme "Le dandysme est le dernier Ă©clat d'hĂ©roĂŻsme dans les dĂ©cadences", Ă©tablit le grand Baudelaire, maudit d'entre les maudits et impie parmi les impies, dans une critique d'art ayant pour emblĂ©matique titre "Le peintre de la vie moderne". Style Certes serait-il exagĂ©rĂ©, et mĂȘme inexact, de dire que la France contemporaine vit aujourd'hui, malgrĂ© son conformisme ambiant et son moral en berne, une Ă©poque de dĂ©cadence. Elle vient mĂȘme de prouver, avec l'Ă©lection de François Hollande Ă  la tĂȘte de l'État, exactement le contraire l'alternance politique, voire idĂ©ologique, est un indubitable signe de bonne santĂ© sociale et d'Ă©quilibre dĂ©mocratique. Mais, enfin, la France serait-elle donc devenue Ă  ce point provinciale, "bon chic bon genre" et petite-bourgeoise, que mĂȘme SĂ©golĂšne, femme pourtant rĂ©putĂ©e Ă©mancipĂ©e, ne comprendrait pas combien ValĂ©rie, ainsi parĂ©e de la race des seigneurs, s'avĂšre... royale ? Il n'est pas d'ordre qui tienne, ni de diktat qui vaille, pas mĂȘme Ă©manant du parti de la personne avec laquelle on partage sa vie, face Ă  un dandy pour qui l'existence tout entiĂšre consiste Ă  se poser en s'opposant, pour mieux s'imposer question d'exigence intellectuelle plus encore qu'esthĂ©tique. On appelle cela le style ! Banni Quant Ă  savoir si l'autoritĂ© du prĂ©sident aurait Ă©tĂ© ainsi Ă©cornĂ©e, remise en cause ou malmenĂ©e, c'est lĂ  une question dont un dandy, libertaire et subversif par dĂ©finition, n'a franchement que faire "La dĂ©sobĂ©issance, pour qui connaĂźt l'histoire, est la vertu originelle de l'homme. C'est par la dĂ©sobĂ©issance que le progrĂšs s'est rĂ©alisĂ©, par la dĂ©sobĂ©issance et par la rĂ©volte" [4], affirme Oscar Wilde, faisant de la rĂ©bellion un facteur de progrĂšs pour toute civilisation, dans cette utopie socialo-anarchiste que reprĂ©sente ce petit livre programmatique qu'est le bien nommĂ© L'Ăąme de l'homme sous le socialisme. Reste Ă  espĂ©rer que ValĂ©rie Trierweiler n'aura pas Ă  payer un jour le trĂšs cher prix de cette libertĂ© qu'elle ose ainsi s'accorder Ă  l'ombre de l'ÉlysĂ©e, mais sous la lumiĂšre des projecteurs. C'est pour ce type d'impudence que lord Brummell fut naguĂšre banni de Buckingham Palace par le prince de Galles, Ă  qui il s'Ă©tait permis de tenir effrontĂ©ment tĂȘte lui aussi. Il fut rĂ©pudiĂ©, jusqu'Ă  un exil forcĂ©, par tous les courtisans de Londres. Il n'en manque pas non plus, aujourd'hui, Ă  Paris, oĂč, si on ne coupe certes plus les trop fortes tĂȘtes, on sait nĂ©anmoins encore comment abattre les trop grandes gueules. Et ça, ce n'est pas trĂšs dandy ! * Daniel Salvatore Schiffer, philosophe, auteur de Philosophie du dandysme - Une esthĂ©tique de l'Ăąme et du corps PUF, Oscar Wilde Gallimard - Folio Biographies et Le dandysme - La crĂ©ation de soi François Bourin Ă©diteur. [1] Jules Barbey d'Aurevilly, Du dandysme et de George Brummell, in OEuvres romanesques complĂštes, II, Paris, Gallimard, " La PlĂ©iade", 1966, p. 689. [2] Ibid., p. 689. [3] Ibid., p. 675-676. [4] Oscar Wilde, L'Ăąme de l'homme sous le socialisme, in OEuvres, Paris, Gallimard, "La PlĂ©iade", 1996, p. 932-933.
AUXCABINET. MalgrĂ© l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul !!!! MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici se dĂ©froquer !!!! MalgrĂ© l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipĂ©s Le temps ici n'est pas comptĂ© Venez ! venez ! foules empressĂ©es Soulager lĂ  votre diarrhĂ©e Car en ces lieux souvent chĂ©ris MĂȘme le papier y est
par HĂ©loĂŻse VIMONT Cet article a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© Ă  partir de l’une des parties du master II de recherche d’HĂ©loĂŻse Vimont, Saint-Lazare, prison de femmes Ă  Paris. Imaginaire carcĂ©ral et imaginaire social 1794-1932, sous la direction de M. Dominique Kalifa, UniversitĂ© de Paris I PanthĂ©on-Sorbonne, soutenu en 2010. Police Magazine, n°54, 6 dĂ©cembre 1931 Jeanne Humbert fut condamnĂ©e Ă  deux ans de prison et 3000 frs d’amende le 27 octobre 1921 pour cause de propagande nĂ©o-malthusienne », en vertu de la loi de 1920 rĂ©primant la diffusion d’informations sur les mĂ©thodes contraceptives et la propagande anti-nataliste. Militante anarchiste et pacifiste, Jeanne Rigaudin Ă©tait la compagne du militant anarchiste EugĂšne Humbert qu’elle Ă©pousa en 1924. L’un et l’autre furent Ă  plusieurs reprises condamnĂ©s pour leurs Ă©crits en faveur de la libertĂ© sexuelle et le contrĂŽle des naissances [1]. Avant d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©e Ă  Fresnes [2], elle effectua sa dĂ©tention prĂ©ventive Ă  Saint-Lazare. Elle a retranscrit cette expĂ©rience dans un ouvrage intitulĂ© Le Pourrissoir [3], Ă©ditĂ© en 1932. Avant cette publication, des extraits du livre, illustrĂ©s de photographies d’Henri Manuel, furent offerts en feuilleton aux lecteurs de l’hebdomadaire Police Magazine en novembre et dĂ©cembre 1931. Il s’agit lĂ  du seul ouvrage ayant pour unique objet la dĂ©tention Ă  Saint-Lazare que nous ait transmis une ancienne dĂ©tenue. Jeanne Humbert offre un prĂ©cieux tĂ©moignage sur “la vie clandestine” dans l’établissement, sur “l’envers du dĂ©cor” et “la contre-culture carcĂ©rale” au sein d’une prison de femmes. Univers sans argent, la prison fourmille de trafics. Espace voulu de claustration et d’isolement, les contacts entre dĂ©tenues y sont nombreux. Jeanne Humbert Ă©crivait “Toute cette vie clandestine, extrĂšmement importante, est certainement le seul spectacle qui m’ait quelque peu amusĂ©e au cours de ma dĂ©tention“. Anarchiste anticlĂ©ricale et athĂ©e, elle est souvent ironique Ă  l’égard des Soeurs gardiennes de prison, dĂ©nonçant les passes-droits et leurs compromissions. Favorable Ă  l’eugĂ©nisme, elle se montre sĂ©vĂšre Ă  l’égard de certaines criminelles [4]. Jeanne Humbert vĂ©cut chez les prĂ©venues et chez les condamnĂ©es. Elle y vit la misĂšre de la grande majoritĂ© de ses compagnes “C’est la pauvretĂ© qui est la pourvoyeuse des maladies, la cause de toutes les tares et de presque toutes les morts prĂ©maturĂ©es. C’est la pauvretĂ© qui est la plaie la plus honteuse de notre humanitĂ© ; c’est la pauvretĂ© qui peuple Ă©ternellement les prison !” La dĂ©brouille des femmes prĂ©venues Elle y fait part au lecteur de certaines pratiques qui la surprirent Mon Ă©tonnement fut donc Ă  son comble lorsque je constatai qu’un assez grand nombre de prĂ©venues avaient de l’argent, fumaient, s’offraient des douceurs et lisaient » . Elle Ă©voque mĂȘme l’existence d’un important et fructueux commerce » prospĂ©rant au cƓur de la prison. Les prĂ©venues les plus aisĂ©es recevaient de leur famille de l’argent et Ă©taient autorisĂ©es Ă  commander leur repas au restaurant situĂ© Ă  proximitĂ© de la prison, repas qui leur Ă©tait livrĂ© par l’intermĂ©diaire de commissionnaires. Victor Cavier Ă©voque lui aussi ce marchĂ© » qui permettaient Ă  certaines d’amĂ©liorer considĂ©rablement leur quotidien Il y a toujours, devant chaque prison, un restaurant qui monopolise la clientĂšle des dĂ©tenus. Quelquefois, le patron s’exerce Ă  un esprit facile On est mieux ici qu’en face », affirme son enseigne. Ce qui est certain, c’est que ses prix sont plus soignĂ©s que sa cuisine. [5]. » Les autres dĂ©tenues s’adressaient Ă  ces femmes pour obtenir ce qu’elles dĂ©siraient chocolat, sucre, vin fin, champagne, fruits et bonbons par exemple. Les receleuses » revendaient ces marchandises Ă  prix d’or. Le petit trafic 
 est rarement puni » prĂ©cise Jeanne Humbert qui ajoute il est certain que le trafic du tabac prime tous les autres Ă  Saint-Lazare ». Dans le cas des prostituĂ©es, il arrivait souvent que les femmes ayant rĂ©ussi Ă  conserver leurs cigarettes au DĂ©pĂŽt soudoient une des leurs, de prĂ©fĂ©rence celle prĂ©sentant l’aspect le plus repoussant, afin qu’elle cache sur elle ce prĂ©cieux trĂ©sor, ainsi que des allumettes. Car une fois Ă  Saint-Lazare, la fouilleuse » attitrĂ©e rĂ©pugnait le plus souvent Ă  explorer les linges sales et encore moins le corps d’une telle vermineuse », comme l’évoque Victor Cavier dans son reportage ». Les autres dĂ©tenues pouvaient parvenir Ă  se procurer des cigarettes par l’intermĂ©diaire des filles de service, moins surveillĂ©es par les SƓurs que les autres dĂ©tenues, de leur avocat ou de leur famille si celle-ci parvenait Ă  transmettre de tels paquets. Police magazine, n°51, 15 novembre 1931 Heureusement qu’à l’aide de toutes les combines » qui fleurissent dans la maison, on arrive Ă  se pourvoir de beaucoup d’objets que le rĂšglement interdit for-mel-le-ment ! » , a Ă©crit Jeanne Humbert. La dĂ©brouille permettait en effet aux dĂ©tenues de se fournir certains objets dont elles Ă©taient privĂ©es. MĂȘme si le fait est gĂ©nĂ©ralisable Ă  l’ensemble des prisons de femmes, il relĂšve de la plupart des Ă©crits que les prĂ©venues jouissaient de plus grandes libertĂ©s et d’une moindre surveillance Ă  Saint-Lazare qu’ailleurs. Il circulait par exemple dans la prison, toujours selon l’ancienne dĂ©tenue, des couteaux que les prisonniĂšres ont pu confectionner avec des lamelles de fer provenant de leurs ceintures ou de leurs corsets et qui, lorsqu’elles ont Ă©tĂ© aiguisĂ©es sur les grosses pierres de la cour, coupent comme des rasoirs. » Cette production informelle d’objets contondants tĂ©moigne du peu de surveillance qui s’exerçait lors des heures de promenade. Outre l’aspect pratique que pouvait constituer le fait de possĂ©der un objet tranchant nombreuses Ă©taient celles qui cuisinaient dans leurs cellules, il reprĂ©sentait Ă©galement une vĂ©ritable menace pour les SƓurs et les autres dĂ©tenues. Il semble que ce fait n’était pas ignorĂ© puisque l’on retrouve de nombreuses Ă©vocations de rixes opposant des dĂ©tenues armĂ©es de tels objets, comme c’est le cas dans le chapitre des MystĂšres de Paris oĂč la prison de femmes est Ă©voquĂ©e. Les couteaux leur servaient Ă©galement pour graver des inscriptions et effectuer des dessins sur les murs peints en noir de leurs cellules. Police Magazine n°52, 22 novembre 1931 Les visiteurs cachaient parfois de menus objets dans les victuailles ou le linge qu’ils apportaient aux dĂ©tenues de la poudre de riz ou de la drogue pouvaient ĂȘtre cachĂ©es dans les ourlets. Parfois les avocats apportaient des douceurs ou du tabac Ă  leur cliente, ce qui Ă©tait aisĂ© car leurs entrevues n’étaient que trĂšs mollement surveillĂ©es. Emmanuel Bourcier [6] cite les propos d’une dĂ©tenue On ne permet pas les journaux ici, mais, quand on a un avocat gentil, il vous les passe, au parloir, sans que personne s’en aperçoive ». Les dĂ©tenues se passionnaient pour certains procĂšs criminels qui impliquaient certaines de leurs compagnes. La militante indique comment elle apprit les aveux d’une co-dĂ©tenue devant un juge d’instruction ” J’en fus informĂ©e par le compte rendu que chaque jour publiait sur cette affaire sensationnelle un journal qui circulait dans la prison et qui venait, clandestinement, de la cuisine jusqu’à moi.” Jeanne Humbert Ă©voque le cas de la jeune aide des mĂ©decins de l’infirmerie. Elle affirme que celle-ci avait des relations sexuelles avec les praticiens en Ă©change de cigarettes qu’elle revendait ensuite Ă  prix d’or aux autres dĂ©tenues. Le quartier des nourrices 
 Ă©tait rĂ©putĂ© pour sa parfaite organisation de trafic commercial », d’aprĂšs l’ancienne dĂ©tenue. En effet, les nourrices Ă©taient autorisĂ©es Ă  promener leurs enfants dans les couloirs et profitaient de l’absence des autres femmes alors au travail dans les ateliers pour subtiliser dans les cellules et autres dortoirs des vĂȘtements ou des objets qu’elles revendent peu aprĂšs Ă  des dĂ©tenues d’autres quartiers. Les enfants aussi servent de vĂ©hicules pour Ă©couler le produit des vols ». Les visiteurs pouvaient Ă©galement remettre Ă  la dĂ©tenue dans la poche du tablier de l’enfant ou dans ses chaussettes, du tabac, de l’argent ou d’autres objets interdits » . Police Magazine, n°51, 15 novembre 1931 Des communications pouvaient s’établir entre les quartiers, voire les sections, par la transmission de biftons. Ces petits messages pouvaient ĂȘtre cachĂ©s dans la cour oĂč se relayaient les diffĂ©rents groupes de dĂ©tenues pour la promenade biquotidienne ou ĂȘtre transmis par l’intermĂ©diaire des femmes de service, ou par celles des malades qui vont Ă  la visite », comme l’a constatĂ© Jeanne Humbert. Ces services devaient gĂ©nĂ©ralement se monnayer puisque les prisonniĂšres prenaient de grands risques Ă  transmettre de la sorte des messages personnels. En effet, une peine de cachot pouvait sanctionner leur dĂ©couverte. Arnould Galopin, dans son ouvrage intitulĂ© Les EnracinĂ©es [7] en retranscrit 150, lettres saisies dans une prison dont il ne cite pas le nom et dont le contenu parfois lubrique, le plus souvent de nature amoureuse, lui permet de dĂ©noncer l’homosexualitĂ© fĂ©minine qui avait cours dans le milieu carcĂ©ral. Ces lettres traduisaient aussi bien la colĂšre et le dĂ©sir de vengeance que l’attachement et la fidĂ©litĂ© Ă  une compagne rencontrĂ©e en dĂ©tention. Cependant, les Ă©vocations de nature purement sexuelle sont rares dans ce corpus. Jeanne Humbert eut une correspondance Ă©pistolaire quotidienne avec une dĂ©tenue politique par l’intermĂ©diaire d’une femme de service. Elle ajoute dans son rĂ©cit que la communication avec l’extĂ©rieur pouvait Ă©galement s’effectuer par le biais de tels billets. Elle-mĂȘme fit passer des lettres clandestinement Ă  l’extĂ©rieur. Avant leur libĂ©ration, il arrivait que des dĂ©tenues cachent les lettres que leurs amies voulaient transmettre au dehors dans leur sexe » ces lettres sont roulĂ©es fortement en forme de cure-dent et enveloppĂ©es dans un morceau de mouchoir le plus fin que l’on possĂšde. » SƓur Chrysostome avait son clan de prĂ©fĂ©rĂ©es », affirme Jeanne Humbert dans son ouvrage. Il s’agissait certainement de celles respectant le mieux la discipline et semblant plus concernĂ©es que les autres par la question religieuse. S’attirer les faveurs d’une des SƓurs permettait Ă  coup sĂ»r de s’assurer une dĂ©tention moins contraignante. C’était particuliĂšrement le cas des prostituĂ©es et des voleuses rĂ©cidivistes, car celles-ci revenaient frĂ©quemment passer quelques jours en prison. L’Enfer des condamnĂ©es, les “jugĂ©es”. Saint-Lazare constituait vraisemblablement un vĂ©ritable Enfer pour les condamnĂ©es. Beaucoup moins nombreuses que les prĂ©venues et les prostituĂ©es, elles subissaient un traitement bien plus sĂ©vĂšre. Elles n’avaient par exemple pas droit aux visites, ni Ă  la rĂ©ception de nourriture en provenance de l’extĂ©rieur. Elles avaient le droit de n’envoyer du courrier qu’une seule fois par semaine. Contrairement aux autres catĂ©gories de dĂ©tenues qui Ă©taient autorisĂ©es Ă  conserver leurs vĂȘtements, les condamnĂ©es devaient subir une vĂ©ritable dĂ©personnalisation par le port du costume carcĂ©ral. Celui-ci se constituait d’un bonnet noir blanc pour les syphilitiques, d’un fichu Ă  petits carreaux bleus et blancs et des sabots, voire d’une robe d’une Ă©toffe rugueuse et brune, grossiĂšrement taillĂ©e dans des Ă©toffes de rebut, souvent dans de vieilles capotes de soldats », comme le prĂ©cise Victor Cavier. Ce costume devait permettre d’identifier facilement les condamnĂ©es en cas de fuite, mais celui-ci n’était plus obligatoire lorsque Jeanne Humbert fut transfĂ©rĂ©e dans le quartier des condamnĂ©es, en 1921. Police magazine, n°53 du 29 novembre 1931 Les conditions de dĂ©tention des condamnĂ©es Ă©taient bien plus rudes que celles des prĂ©venues et des prostituĂ©es. Il pouvait arriver que six femmes dorment dans une piĂšce de trois mĂštres sur trois. C’est ce qui se produisit Ă  l’arrivĂ©e de Jeanne Humbert dans le quartier des condamnĂ©es, Ă  l’issue de son procĂšs. Voulant la placer dans une cellule oĂč aucun lit n’était disponible, la religieuse lui suggĂ©ra laconiquement vous dormirez sur une paillasse par terre, en attendant qu’une femme soit libĂ©rĂ©e. » La prison disposait d’environ quarante cellules-dortoirs par Ă©tage, comprenant de trois Ă  dix-huit lits, et divisĂ©es en quartiers. La promiscuitĂ© forcĂ©e, l’entassement y Ă©taient inĂ©vitables. De plus, comme Jeanne Humbert l’a soulignĂ©, les lits Ă©taient pleins de vermine, et il n’y avait ni Ă©clairage ni chauffage dans les dortoirs ». Les prĂ©venues seules Ă©taient autorisĂ©es Ă  acheter des bougies Ă  la cantine de la prison mais, de façon absurde, on ne fournissait pas les allumettes, produit interdit Ă  l’intĂ©rieur de la prison
 Tous les murs de Saint-Lazare sont infestĂ©s par une vermine aussi nombreuse que variĂ©e 
, les punaises certainement dĂ©tiennent le record du nombre » d’aprĂšs Jeanne Humbert dans ses mĂ©moires. Elle insiste sur la pestilence provoquĂ©e par ces insectes et les inĂ©vitables piqĂ»res qu’elles infligeaient. Le journaliste Emmanuel Bourcier a recueilli un tĂ©moignage similaire de la part de Madame Steinheil, ancienne dĂ©tenue elle aussi Je vis les murs peints en noir et suintant ; la vermine qui grouillait dans les trous, les flaques d’eau sale lĂ  oĂč le carrelage Ă©tait cassĂ© ou absent et les grosses poutres vermoulues du plafond d’oĂč pendaient des toiles d’araignĂ©es, grises, Ă©paisses. 
 Tout Ă©tait dĂ©labrĂ©, sale, et sombre ». MalgrĂ© un traitement plus sĂ©vĂšre que lors de leur dĂ©tention prĂ©ventive, les condamnĂ©es Ă  des peines de plus d’un an de prison redoutaient bien souvent leur dĂ©part vers les maisons centrales. C’était le cas par exemple pour certaines condamnĂ©es du quartier des nourrices. Celles-ci pouvaient diffĂ©rer leur dĂ©part en maison centrale jusqu’à ce que leur enfant ait atteint l’ñge de quatre ans. À partir de cet anniversaire, ce dernier Ă©tait remis Ă  la famille ou Ă  l’Assistance Publique et la mĂšre partait finir sa peine dans une autre prison de femmes. Le Matin. 20 juillet 1907 L’encellulement individuel effrayait la majoritĂ© des condamnĂ©es. C’était le cas dans la prison de Fresnes. À propos de celle-ci, nous avons trouvĂ© un article Ă©voquant une mutinerie » causĂ©e par des dĂ©tenues qui refusaient d’y ĂȘtre transfĂ©rĂ©es. Le journaliste du Matin du 20 juillet 1907 explique qu’à partir de cinq heures du matin, des dĂ©tenues ont causĂ© un infernal tapage » Nous n’irons pas Ă  Fresnes, rĂ©pĂ©taient-elles en chƓur 
. Elles Ă©taient sept, sept furies, au verbe effroyable, au geste menaçant, Ă©chevelĂ©es, hagardes et glapissantes. Elles Ă©taient sept femmes et en chemise. Il y en avait une surtout, une fille superbe, Ă  la poitrine triomphante 
, qui Ă©tait bien, au dire des spectateurs, la plus hurlante parmi les hurleuse dĂ©chaĂźnĂ©es. » On peut Ă  juste titre se demander quels Ă©taient les spectateurs » que cite le journaliste. Il est peu probable qu’il s’agissait de personnes rĂ©sidant Ă  proximitĂ© de la prison et Ă©tant capables de voir depuis chez eux ce qui pouvait se passer dans les cours, car des chemins de ronde assez larges sĂ©paraient l’établissement pĂ©nitentiaire des autres habitations du quartier. Les tĂ©moignages recueillis auprĂšs des gardiens, chargĂ©s d’intervenir en pareil cas, ont dĂ» permettre au journaliste de composer son article. Mais le voyeurisme Ă©manant de ce texte et l’image Ă©rotisĂ©e de la dĂ©tenue qui y est proposĂ©e traduisent peut-ĂȘtre davantage une reconstitution fantasmatique d’un Ă©vĂ©nement dont ne sont parvenus hors de la prison que des Ă©chos sonores et des rumeurs. La croisĂ©e, carreaux brisĂ©s et chĂąssis disloquĂ©s, n’existaient plus, et la literie dĂ©vastĂ©e, s’en Ă©tait allĂ©e par morceaux, traversins, couvertures et draps, Ă  travers les barreaux, rejoindre dans la cour les vĂȘtements discrĂ©ditĂ©s. ». Les mutines se livrĂšrent Ă  ce jeu, mĂȘlĂ© des cris les plus Ă©pouvantables, durant quatre heures sans interruption, ce qui est la preuve d’une endurance remarquable, en mĂȘme temps que le signe certain d’une vĂ©nĂ©rable vocation pour le vacarme et la dĂ©vastation. », selon les Ă©crits du journaliste. Les mutines sont ainsi Ă©galement prĂ©sentĂ©es comme des furies violentes, façon de rappeler la bassesse des instincts propres aux femmes dĂ©linquantes. Le journaliste termine son article en indiquant que les condamnĂ©es finirent par monter dans la voiture cellulaire qui devait les mener Ă  Fresnes, mais sans avoir pour autant acceptĂ© de remettre leurs vĂȘtements. Nous pouvons penser que si cet Ă©vĂ©nement fit l’objet d’un article en premiĂšre page, ceci traduisait peut-ĂȘtre le fait que ce genre de phĂ©nomĂšnes Ă©tait suffisamment rare pour susciter la surprise des contemporains. Cependant, cette rĂ©bellion traduit la mauvaise image que pouvait avoir la prison de Fresnes auprĂšs des condamnĂ©es qui se savaient destinĂ©es Ă  y subir le port de la cagoule et de l’encellulement individuel, ce qui n’avait pas cours Ă  Saint-Lazare. La prison parisienne pouvait par quelques aspects ressembler Ă  un “paradis” par comparaison avec “l’enfer” que pouvait reprĂ©senter le rĂ©gime appliquĂ© Ă  Fresnes, mais il convient de ne pas nĂ©gliger la rĂ©elle sĂ©vĂ©ritĂ© du traitement des condamnĂ©es dans la maison du 107, rue du faubourg Saint-Denis. » Limites de la discipline et contre-culture carcĂ©rale Jeanne Humbert Ă©voque Ă  de nombreuses reprises le peu d’autoritĂ© dont faisait preuve la plupart des SƓurs de Marie-Joseph, la MĂšre SupĂ©rieure mise Ă  part puisque SƓur PerpĂ©tue Ă©tait redoutĂ©e non seulement par les prisonniĂšres mais aussi par les religieuses qu’elle rudoyait et qu’elle commandait toujours d’un ton acerbe », comme le prĂ©cise l’auteur du Pourrissoir. Allons, en rangs et en silence ! Ces mots on les entend cent fois par jour
et les rangs ne sont jamais rangĂ©s » et le silence n’est jamais silencieux », se rappelle l’ancienne dĂ©tenue. En effet, tous les dĂ©placements Ă©taient sensĂ©s s’effectuer comme dans un couvent ou un pensionnat. Dans la cour, lors de la promenade, les dĂ©tenues devaient en thĂ©orie tourner en rond, deux par deux, et il leur Ă©tait interdit de communiquer. Or, Jeanne Humbert a constatĂ© que dans la cour, les femmes cousent, lisent ou bavardent 
, pĂ©rambulent, jouent et courent ». Cette description ferait presque penser Ă  celle d’une cour de rĂ©crĂ©ation et met fortement en doute la rigueur imposĂ©e par les Religieuses. C’est Ă  l’occasion d’une promenade qu’une femme Ă©lĂ©gante d’une quarantaine d’annĂ©es lui confie comment son amant a assassinĂ© et dĂ©pecĂ© son Ă©poux. Lors de son sĂ©jour dans le quartier des prĂ©venues, la militante a Ă©tĂ© surprise de dĂ©couvrir que mĂȘme dans les ateliers, les dĂ©tenues Ă©taient assez libres de leurs mouvements. C’est ce qu’elle relate en ces termes Les prĂ©venues profitent de son Ă©loignement la religieuse qui surveille pour rire chahuter, s’embrasser, se chatouiller et, heureuses d’oublier leur longue contrainte, font le diable Ă  quatre ainsi que des enfants dĂ©chaĂźnĂ©s ». Lors de la priĂšre forcĂ©e Ă  l’atelier, elle Ă©voque le recueillement des SƓurs mais constate du cĂŽtĂ© des dĂ©tenues, un charabia grossier, souvent obscĂšne, qui ne laisse aucun doute sur la sincĂ©ritĂ© de leur foi ! ». AthĂ©e et particuliĂšrement anticlĂ©ricale, Jeanne Humbert, dĂ©peint avec un certain humour et beaucoup d’ironie le travail de surveillance effectuĂ© par les SƓurs. Elle prĂ©cise que si l’une d’elle avait peu d’autoritĂ©, l’atelier se faisait plus bruyant et bien moins assidu au travail. Point n’était besoin aux homosexuelles de se retirer dans le boyau des cabinets pour se livrer Ă  leurs caresses mĂȘme les plus osĂ©es. Tout se passait confortablement dans l’atelier prĂšs de l’estrade de la sƓur, sans qu’elle en parĂ»t trop choquĂ©e ». Ce propos indique la grande complaisance que pouvaient avoir certaines religieuses envers les agissements des dĂ©tenues. Enfin, l’ancienne prisonniĂšre ajoute que les SƓurs Ă©taient en quelque sorte complices des dĂ©tenues puisqu’elles pouvaient tirer profit des rĂ©seaux informels Les religieuses savent parfaitement aussi que certaines dĂ©tenues ont de l’argent puisqu’elles leur en donnent de la main Ă  la main, soit pour brĂ»ler des cierges Ă  l’occasion de leur prochain procĂšs, soit pour acheter des fleurs qui orneront la chapelle ». Couverture de Police Magazine, n°51, 15 novembre 1931 Des femmes venaient souvent fumer des cigarettes dans les toilettes attenantes Ă  l’atelier des prĂ©venues, malgrĂ© l’interdiction officielle du tabac dans la prison. Ceci illustre la grande complaisance des religieuses chargĂ©es de la surveillance des ateliers envers certaines dĂ©tenues. Elle rapporte cette anecdote ArrivĂ©e tout au fond du couloir, j’allais enfin pĂ©nĂ©trer lĂ  oĂč j’avais besoin de m’isoler. HĂ©las ! Quatre, cinq, six dĂ©tenues peut-ĂȘtre – c’était plein ! – serrĂ©es en cercle autour du siĂšge, fumaient Ă  tour de rĂŽle la mĂȘme et unique cigarette
 ». Rappelons que PĂ©rinette, tĂ©moin convoquĂ© par Hughes Le Roux dans son enquĂȘte sur Saint-Lazare, fumait elle aussi beaucoup. L’argent structurait grandement les rapports entre les prisonniĂšres, comme c’était Ă©galement le cas dans les prisons d’hommes. Les plus aisĂ©es pouvaient obtenir une cellule individuelle et se procurer des douceurs qu’elles revendaient Ă  leurs codĂ©tenues comme nous l’avons Ă©voquĂ©. Mais ce sont cependant les rapports affectifs, amoureux voire sexuels qui, semble-t-il, ont le plus influencĂ© les relations entre les femmes incarcĂ©rĂ©es. Jeanne Humbert consacre un chapitre Ă  L’amour Ă  Saint-Lago », car elle fut trĂšs surprise de constater l’importance de l’homosexualitĂ© fĂ©minine au cƓur de la prison. Elle raconte, Ă  l’occasion de sa dĂ©tention en tant que prĂ©venue, avoir Ă©tĂ© tĂ©moin de dĂ©monstrations de cette nature dans la ruelle
 de Lesbos », le couloir menant de l’atelier de travail aux toilettes. Cet endroit Ă©tait selon elle l’endroit favori des homosexuelles. Elle rappelle y avoir vu un couple allongĂ© sur le carrelage qui se livrait Ă  des caresses trĂšs prĂ©cises », et poursuit sa description avec un humour douteux la tribade s’était remise à
 l’ouvrage et n’en perdait pas une bouchĂ©e, si j’ose dire ! ». L’ancienne dĂ©tenue assure avoir mĂȘme vu des religieuses Ă©pier les femmes en action par un trou creusĂ© dans le mur. L’auteur Ă©voque le mĂȘme genre de pratiques dans les dortoirs. Elle dit avoir entendu Ă  plusieurs reprises deux amies se mouvoir dans l’ombre, aller d’un lit Ă  l’autre pour se rejoindre », que trahissaient les froissements de la paille et du linge, le halĂštement de leurs soupirs Ă  peine contenus et la musique des baisers donnĂ©s et rendus sur leurs lĂšvres avides ». Ce tĂ©moignage d’une ancienne dĂ©tenue est important pour comprendre de quelle maniĂšre les femmes pouvaient reproduire Ă  Saint-Lazare un semblant de couple quand bien mĂȘme la dĂ©tention les privait de leur compagnon ou de leur mari. Cette dĂ©viance par rapport aux interdits du rĂ©gime carcĂ©ral et Ă  la dĂ©personnalisation que subissaient les femmes dĂ©tenues participe bien de l’élaboration d’un systĂšme de valeurs et de rapports humains contre-culturels. Police Magazine n° 51, 15 novembre 1931 Jeanne Humbert Ă©voque Ă©galement diffĂ©rents graffitis qu’elle put relever lors de son sĂ©jour dans la prison de femmes en 1920 À ma sortie je descendrai Fanny-la-vache, c’est une donneuse ! », Berthe de la rue Saint Martin aime DĂ©dette Ă  bas les hommes ! », On le reverra Ă  BarbĂšs. Mon homme c’est BĂ©bert. Il est Ă  Fresnes. À lui mon cul, mon cƓur et ma vie », a-t-elle pu lire gravĂ© sur les murs des couloirs ou des cellules. DĂ©clarations de vengeance meurtriĂšre, d’amour homosexuel et de fidĂ©litĂ© par delĂ  les murs, ces inscriptions Ă©taient autant de cris de dĂ©sespoir et d’impuissance portĂ©s par des femmes recluses Ă  qui l’institution niait toute individualitĂ© propre sous prĂ©texte d’uniformiser le traitement. L’ancienne prisonniĂšre Ă©crit Ă©galement avoir vu de nombreux dessins obscĂšnes ». Mais, hĂ©las, la plupart de ces dessins sont des variations sur la banane et les deux pommes », dĂ©plore-t-elle. Nous pouvons rappeler que les graffitis occupaient une place majeure dans la contre-culture carcĂ©rale qui existait Ă  Saint-Lazare, et que leur rĂ©alisation Ă©tait facilitĂ©e par la prĂ©sence du coaltar recouvrant les murs de cellules et des couloirs jusqu’à mi-hauteur, sorte de peinture noire appliquĂ©e sur un mur blanc. Pour l’historienne Patricia O’Brien [8], les graffitis, comme les tatouages, devaient ĂȘtre vus non comme l’expression de l’infĂ©rioritĂ© biologique et de l’inadaptation sociale des criminels, mais comme une rĂ©action Ă  la dĂ©personnalisation subie dans l’institution ». Les dĂ©tenues n’étaient en effet pas des individus dĂ©pourvues de rĂ©action vis-Ă -vis de ce qu’on leur faisait subir et ont de tout temps participĂ© et fait Ă©voluer des pratiques contestataires s’exprimant avec les humbles moyens qui Ă©taient Ă  leur disposition. On peut expliquer la persistance et mĂȘme l’universalitĂ© de la nouvelle contre-culture par la prĂ©sence de plus en plus consĂ©quente des rĂ©cidivistes dans les prisons françaises » de la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle ajoute Patricia O’Brien. En effet, ces habituĂ©es » de la prison ont largement contribuĂ© Ă  la diffusion de ces pratiques culturelles dans les prisons et dans le milieu » dont elles Ă©taient issues. Le phĂ©nomĂšne est comparable dans les prisons d’hommes. Individus aux itinĂ©raires sociaux sinueux, ils ont Ă©tĂ© des acteurs majeurs de l’élaboration de codes dĂ©sormais perçus comme incontournables dans l’étude du vĂ©cu carcĂ©ral. [1] Roger-Henri Guerrand et Francis Ronsin, Le sexe apprivoisĂ©, Jeanne Humbert et la lutte pour le contrĂŽle des naissances, Paris, Éditions de la DĂ©couverte, 1990. [2] Jeanne Humbert. Sous la cagoule. À Fresnes, prison modĂšle. PrĂ©face de SĂ©bastien Faure. Dessins et croquis d’AndrĂ© Doubin, Paris, Éditions de LutĂšce, 1934, 212 p. [3] Jeanne Humbert. Le Pourrissoir Saint-Lazare. Choses vues, entendues et vĂ©cues. PrĂ©face de Victor Margueritte, Fontenay-aux-Roses, impr. L. Bellenand, Paris, Éditions Prima, 1932, 190 p. [4] Elle dĂ©crit ainsi une femme de Saint-Lazare en partance vers une maison centrale “L’autre condamnĂ©e perpĂ©tuelle Ă©tait un monstre, chargĂ©e d’une hĂ©rĂ©ditĂ© trĂšs lourde. Il eĂ»t certes mieux valu pour elle et pour la sociĂ©tĂ© qu’elle eut Ă©tĂ© supprimĂ©e dans l’embryon ! Seule, dans le groupe funĂšbre, elle paraissait parfaitement inconsciente du tragique de l’heure. jeune, sans grĂące, le front bas, les cheveux plantĂ©s drus, elle faisait des mines, lançait des oeillades aux gardes en se dandinant. Avec l’aide de l’amant qu’elle avait alors, un dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© de son espĂšce, elle avait tuĂ© sa patronne, une vieille rentiĂšre de soixante ans. 
 Crime bestial accompli par des tarĂ©s, qui ne disparaĂźtront du monde que grĂące Ă  l’eugĂ©nisme, qui est la plus utile des sciences, la science de la procrĂ©ation sĂ©lectionnĂ©e. Ce n’est que par elle seule que peu Ă  peu on verra s’éteindre cette race d’irresponsables tragiques, la prison, le bagne et l’échafaud, la souffrance, la torture et la mort se sont rĂ©vĂ©lĂ©s suprĂȘmement inutiles.” Dans les derniĂšres phrases de son ouvrage elle prĂ©conisait Ă©galement l’eugĂ©nisme pour faire dĂ©croĂźtre la dĂ©linquance “Ma voix s’enfle pour exiger la sĂ©lection de la race humaine, telle au moins que l’on a jugĂ© bon de l’établir pour la race animale, car il est certain que l’élimination des tarĂ©s, des incurables et des dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s, Ă©tablirait l’équilibre nĂ©cessaire au maintien de l’ordre social, faciliterait l’entente fraternelle et la solidaritĂ©, et diminuerait considĂ©rablement le nombre de malfaiteurs.” [5] Victor Cavier, À Saint-Lazare, histoire d’une fille, Paris, non datĂ©, 320 p. [6] Emmanuel Bourcier, La cage aux femmes, Paris, Éditions BaudiniĂšre, 1928, 287 p. [7] Arnould Galopin, Les enracinĂ©es lettres et dessins de dĂ©tenues, Paris, Fayard, 1903, 288 p. [8] Patricia O’Brien, Correction ou chĂątiment, Histoire des prisons en France au XIXe siĂšcle, Paris, PUF, 1988, 342 p.
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CarmalgrĂ© les dĂ©nĂ©gations du premier ministre et des autres principaux acteurs de ce feuilleton politico-juridique, l’ancienne ministre de la Justice et procureure gĂ©nĂ©rale Jody Wilson-Raybould et sa collĂšgue Jane Philpott, qui a aussi dĂ©missionnĂ© du cabinet, ne cessent de jeter de l’huile sur le feu en insistant pour dire que les Canadiens ont le droit de savoir toute la

Contempler la beautĂ© de la nature, c'est comme contempler une oeuvre d'art et ĂȘtre touchĂ© par elle. La beautĂ© a quelque chose de spirituel; elle nous donne un sentiment d'harmonie, et peut nous exalter; elle nous transfigure car elle nous sort de nos perceptions quotidiennes et nous surprend comme si c'Ă©tait la premiĂšre fois que nous Ă©prouvions une telle Ă©motion. Les spĂ©cialistes en psychologie positive Seligman & Peterson - 2004 ont dĂ©terminĂ© que la reconnaissance de la beautĂ© fait partie des 6 vertus et 24 forces de caractĂšre de l'ĂȘtre, qui nous permettent d’auto-rĂ©guler notre bonheur ; voici ces vertus et forces SAGESSE ET CONNAISSANCES Forces cognitives qui impliquent l’acquisition et l’utilisation de connaissances. – CrĂ©ativitĂ©, ingĂ©niositĂ© et originalitĂ© – CuriositĂ© et intĂ©rĂȘt accordĂ© au monde – Discernement, pensĂ©e critique et ouverture d’esprit – Amour de l’étude, de l’apprentissage – Recul sur les Ă©vĂ©nements, Sagesse COURAGE Forces Ă©motionnelles qui impliquent l’exercice de la volontĂ© afin d’atteindre les buts que l’on s’est fixĂ©s, malgrĂ© les obstacles externes ou internes. – Courage et vaillance – AssiduitĂ©, application et persĂ©vĂ©rance – HonnĂȘtetĂ©, intĂ©gritĂ© et sincĂ©ritĂ© – Joie de vivre, enthousiasme, vigueur et Ă©nergie HUMANITÉ Forces interpersonnelles qui impliquent de soucier des autres et d’en faire des amis. – CapacitĂ© d’aimer et d’ĂȘtre aimĂ©e – Gentillesse et gĂ©nĂ©rositĂ© – Intelligence sociale JUSTICE Forces qui sont Ă  la base d’une vie sociale harmonieuse, qui sous-tendent une vie communautaire saine. – CitoyennetĂ©, travail d’équipe et fidĂ©litĂ© – ImpartialitĂ©, Ă©quitĂ© et justice – Leadership capacitĂ© Ă  diriger TEMPÉRANCE – MODÉRATION Forces qui protĂšgent contre les excĂšs. – Le Pardon – Modestie et humilitĂ© – PrĂ©caution, prudence, et discrĂ©tion – MaĂźtrise de soi et autorĂ©gulation TRANSCENDANCE Forces qui favorisent l’ouverture Ă  une dimension universelle, des liens avec l’univers et donnent un sens Ă  la vie individuelle. – Reconnaissance de la beautĂ© – Gratitude – Espoir, optimisme et anticipation du futur – Humour et enjouement – Confiance en la vie, spiritualitĂ© et foi. Vous pouvez Ă©valuer gratuitement et ainsi d'identifier facilement vos 5 principales forces de caractĂšre, Ă  partir d'un questionnaire de 240 questions en français sĂ©lectionnez la langue française sur page d'accueil Comptez une demi-heure pour rĂ©pondre d'instinct aux 240 questions. Et vous quelles sont vos 5 principales forces ? Un spectacle magnifique donnĂ© par Dame Nature Articles rĂ©cents Purifier vos pierres au sel indirect Uploaded by Chemins du bien-ĂȘtre on 2019-03-26. 27 Mars 2019 Chemins du bien-ĂȘtre 2019 Les chemins du bien-ĂȘtre...avec soi-mĂȘme ! Etre bien avec soi-mĂȘme...n’est ce pas finalement, ce Ă  quoi nous aspirons... 19 DĂ©cembre 2018 psychologie positive Psychologie positive AmĂ©liorez votre estime de soi comment mieux vous aimer PrĂ©sentation positive ludique rĂ©alisĂ©e en atelier du bonheur un tableau rĂ©capitulatif de nos qualitĂ©s et compĂ©tences... 7 Janvier 2016 Psychologie positive La psychologie positive, mais qu'est-ce donc exactement ? La psychologie positive est la science du bonheur » car elle s’intĂ©resse Ă  ce qui rend les gens plus heureux,... 22 Octobre 2015

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